Pierick Novak
Je suis un : [X] personnage inventé [ ] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : Pookie
Ton âge : 20 ans
Comment t'es arrivé là ? Par la porte
Que penses-tu du forum ? C'est mon DC alors forcément que je l'aime et que j'y suis bien
Présence : Quelques jours semaines, parfois plus lent niveau rp si j'suis en examens (ah, les études
)
Un truc à dire ? Pen Pineapple Apple Pen
Informations :
Nom de famille : Novak -
Prénom(s) : Pierick, il se fait souvent appeler Rick -
Lieu de naissance : Prague, République Tchèque -
Nationalité : Australienne -
Date de naissance : 28 Juillet -
Âge : 26 ans -
Orientation sexuelle : Bisexuel, mais il préfère les hommes, ils sont moins fragiles -
Statut civil : Célibataire, père d'une petite fille de huit ans -
Métier : Tatoueur (parce que ça va de soi, les tatouages sont sa passion et cela permet son expression artistique) -
Groupe : Apple -
Date d'arrivée dans le quartier : Début Juillet 2016
Avatar utilisé : Sonny Henty
Caractère/Physique :
Rick aime bien dire à la blague qu'il a une addiction aux tatouages, mais blague à part, c'est probablement vrai. Il a d'abord commencé par les deux avants bras, car il trouvait cela classe. Puis, il a complété les bras jusqu'au épaules, et maintenant c'est son torse entier, ses épaules, ses deux bras et même une partie de son dos qui sont recouverts de tatouages. Il en a même quelques-uns sur les cuisses, et des petits sur les doigts. Sur les bras sont tatouées différentes personnalités, notamment Charlie Chaplin. Sur la poitrine, un crâne. L'entièreté de son ventre est dédié à une immense tête de lion, qui symbolise à ses yeux la force, la volonté, le courage. Si vous lui demandez la signification de ses tatouages, il ne fera que sourire et dire que c'est un mystère. Certainement que quelques-uns n'en ont aucune, outre leur beauté à ses yeux. Il a d'ailleurs fait du tatouage son métier.
Pierick est un petit ange au coeur pur. Prenez la bonté, mettez-la sous forme humaine, vous obtenez Pierick. Du moins, avant que la vie ne vienne s'en mêler et jeter son voile sur lui. Comme un meuble que l'on abandonne derrière lorsque l'on déménage. Intact et magnifique sous le couvert du drap qui le protège, et accumule doucement la poussière du temps. Pierick est comme un superbe meuble caché sous un drap.
En apparence, il semble être quelqu'un de plutôt indifférent. Certains diront qu'il prend tout simplement la vie comme elle vient sans se morfondre sur le mauvais. Il trouve son juste équilibre dans chaque chose, est habitué à vivre durement et se débattre pour garder la tête hors de l'eau, ainsi il trouve son bonheur dans les petites choses. Ce qui est bien, c'est qu'il ne se fâche pas pour un rien. Il est facile à vivre. Il donne son opinion, mais ne se battra pas forcément pour le faire valoir. Que le choix ne lui revienne pas toujours ne l'importune pas particulièrement. Peu importe. Il préfère encore donner raison que de créer des désaccords, parce qu'au final, il est capable de s'adapter à tout. Ce n'est pas de la soumission, ni un simple abandon de la cause. Il accepte de son plein gré.
Ce n'est pas qu'il est apathique ou insensible. Il sait avoir les réactions émotionnelles et les mots appropriés face aux états des autres. Il sait reconnaître leur peur, leurs inquétudes, leur tristesse, leur bonheur. Il n'y est pas indifférent. Mais face à ses propres émotions, il est tel un aveugle. Déconnecté de ce qu'il ressent, il mentionne souvent qu'il n'a que deux états, selon la vague sensation qu'il a de ce qui se trame en lui : « Je vais bien » ou « Je vais mal »
C'est plus complexe que cela, bien entendu, mais il n'arrive pas à en prendre conscience. Il ressent des émotions, mais a du mal à reconnaître qu'il en vit et ne sait pas les identifier. Ne différencie pas les subtilités dans ses états. Il mange pour les taire, pour les anesthésier. Ce mécanisme de défense remonte à fort longtemps, la dissociation entre son être et ses émotions n'est qu'un moyen inconscient de se protéger. Pourtant, tout bouillonne en lui comme un volcan et certaines failles se créent lorsque l'on creuse aux bons endroits. Le petit ange existe encore, caché sous le voile qui le préserve de la merci du temps. Sa fille est l'experte pour lui soutirer des réponses émotives, des sourires plus francs, des craintes de papa poule, de la fierté, oh beaucoup de fierté de la voir grandir si bien. La réponse émotionnelle devient alors plus qu'un automatisme, elle est consciente, vécue pleinement, reconnue.
Pierick est malgré tout quelqu'un de très dévoué et motivé. Lorsque lancé dans quelque chose, il se donne corps et âme. C'est un battant, qui ne se laisse pas abattre à la moindre petite difficulté. Particulièrement pour sa fille, pour qui il déplacerait des montagnes. Il n'a pas froid aux yeux et s'attaque parfois à trop pour lui, mais toujours avec cette même énergie jusqu'à ce que la réserve soit épuisée et qu'il soit contraint de force d'abandonner. On le voit rarement lâcher prise en situation de crise, souvent ayant besoin de quelqu'un pour le ramener à la réalité que la barre qu'il s'est fixée est beaucoup trop haute et qu'il se tuera à la tâche.
Bien que son contact avec ses propres émotions soit très flou, il est soucieux de celles qu'il provoque chez les gens. Il n'en est donc pas moins quelqu'un de très aimant. Il a l'air un peu dur comme ça, mais il est doux comme un agneau. Son petit côté altruiste le force à poser toutes sortes de petits gestes au quotidien, que ce soit aussi banal que de tenir la porte à quelqu'un, en passant par acheter un café à une personne tout à fait inconnue pour le simple sourire que cela met sur un visage. Il fait tout cela gratuitement, pour la gratification personnelle de mettre un peu de bonheur et de douceur dans le monde.
Il n'est pas fermé ou hostile à la critique, ne prend pas grand chose personnel. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne réagit pas agressivement lorsque l'on cherche à lui faire prendre conscience de ses états émotionnels. Au contraire, un petit « Tu vois, tu m'as l'air fâché là » n'est que bénéfique pour lui. Comme un guide, émotions pour les nuls. Il a vaguement conscience que son état est problématique et prend bien toute l'aide qu'on peut lui offrir. Toujours demeure la crainte d'affronter ce qu'il a fait taire il y a des années de cela, mais sa motivation principale est sa fille, pour qui il serait prêt à faire sauter toutes les serrures, soulever d'un grand geste le drap qui le recouvre depuis peut-être trop longtemps.
Histoire :
Il était une fois Pierick. Un révolutionnaire, un pacifique. Celui qui voulait faire la paix dans le monde, faire cesser la famine et nettoyer l'atmosphère de toute pollution. Celui qui rêvait en grand pour le bien de l'humanité, plutôt que de viser des professions comme astronaute ou vétérinaire. Du haut de ses six ans, il comptait ses petits sous (principalement trouvés par terre, dûment ramassés) pour acheter des bonbons pour chaque ami de sa classe à l'Halloween, et des chocolats à la Saint-Valentin. Il leur offrait constamment des trucs, pour créer des petits sourires, insouciant de la reconnaissance ou non qu'il recevait. Il répandait du bonheur à petite échelle, et c'était pour lui un petit pas vers un avenir beaucoup plus grand, où son impact serait plus large.
Jamais ses parents n'auraient imaginé que leur petit poussin commencerait à revenir en pleurs de l'école jour après jour. Jamais ils n'auraient imaginé que qui que ce soit puisse être assez méchant pour s'attaquer à un petit être aussi innocent et gentil que Pierick. Mais il était facile à vivre, ne disait de mal de personne, ne faisait pas valoir son opinion plus qu'il ne le faut. Peut-être manquait-il un peu de caractère, de la touche qu'il lui aurait fallu pour répondre aux intimidations une bonne fois pour toute. Sa réponse toujours aux tentatives pacifiques de résolution de problème n'aboutissaient à rien à cet âge. Alors il se faisait marcher sur les pieds, et laissait faire, mais rentrait en pleurant et repartait presque en pleurant le matin. C'était une torture, pour lui, pour ses parents. Parce qu'il n'y avait rien à faire, ils l'avaient changé d'école. Une, puis deux fois. Jusqu'au jour où Pierick cessa de pleurer.
L'adolescence était venue avec de nouveaux buts, de nouvelles ambitions. Les tatouages avaient tranquillement commencé à couvrir son corps, il passait des heures au gym pour compenser le fait qu'il mangeait comme un ogre à toute heure du jour, parfois même durant la nuit, ouvrant le frigo comme en transe et ne réalisant qu'une fois fini, à quel point il avait bien pu manger. Il dissociait carrément. C'était plus que manger ses émotions, il les court-circuitait. Et à défaut d'être un dur, il s'en donnait l'air, cigarette aux lèvres et bras tatoués, on avait cessé de profiter de lui. Pierick avait cessé de pleurer.
Il avait 17 ans lorsque sa vie a basculé du jour au lendemain. Un petit bébé non prévu, qui avait d'abord été reçu malgré tout comme une bonne nouvelle de la part du couple. Comme un lien qui les tisserait encore plus serré. Ils étaient jeunes et stupides et croyaient dur comme fer que ce ne serait pas si difficile. Qu'ils surmonteraient les épreuves et en ressortiraient plus forts que tout. Il avait 18 ans à la naissance de la petite boule de bonheur, 18 ans et pas d'éducation supérieure, 18 ans et pas vraiment de métier à proprement dit. Mais beaucoup d'amour à donner, à défaut de connaître vraiment les techniques pour s'occuper d'un bébé. Il y allait à l'instinct, y mettait tout son coeur, encore ignorant que d'ici quelques mois, il aurait à faire tout ce boulot ... complètement seul.
Parce qu'elle était partie, pour une raison ou pour une autre, partie en coup de vent sans réclamer rien de lui, sans prendre avec elle le bébé qu'elle avait si longtemps porté. Rick s'était retrouvé pris au dépourvu, avec dans les bras le petit amour de sa vie, et face à lui, un avenir houleux et à l'apparence plutôt sombre. Mais il s'était fait la promesse, dès le tout premier instant où il avait eu sa fille dans les bras. Il avait juré de tout faire pour elle, pour la protéger, la rendre heureuse et la voir grandir en une magnifique personne. Alors c'est ce qu'il fit.
De longues années de combat, à exercer plusieurs petits boulots pour parvenir à payer toutes les factures, ramener de la nourriture sur la table, offrir à sa petite l'éducation qu'elle méritait. Il se dévouait corps et âme, s'épuisait à la tâche, ne se plaignait jamais. Il l'emmenait avec lui au boulot lorsqu'il le pouvait, jusqu'à ce qu'elle soit en âge d'aller à l'école. Plusieurs diront qu'il avait fait un excellent boulot, compte tenu des circonstances. Sa petite, Milie, avait bien grandi, et du haut de ses huit ans, était très équilibrée et semblait avoir un futur prometteur.
C'est ainsi qu'une belle petite famille, composée du père et de la fille, avaient emménagé dans le quartier de Willow lane pour changer un peu d'air, bénéficier du vent de fraîcheur qui peut-être, leur ouvrirait de nouveaux horizons. Le père tatoueur, travaillant des heures et des heures pour leur offrir une vie de qualité. Et jusqu'à maintenant, il y avait excellé, construisant pour eux, une petite vie de bonheur.
Infos en plus :
Je souhaite des colocataires : Avec Lancelot en collocation, on accepterait une troisième personne
Je souhaite être pris en charge à mon arrivée dans le quartier : Bah peut-être, pourquoi pas ?
Code pour le bottin : - Code:
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SONNY HENTY [color=#cc0000]
[/color] Pierick Novak