Leo Northwood
Je suis un : [X] personnage inventé [ ] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : Pookie
Ton âge : Plein de patates
Comment t'es arrivé là ? Par Portoloin
Que penses-tu du forum ? Amaziiiin
Présence : Quelques jours semaine
Un truc à dire ? Avada Kedavra, mais quelle phrase magique, Avada Kedavra, quel sort fantastiiiique Informations :
Nom de famille : Northwood -
Prénom(s) : Leo -
Lieu de naissance : San Francisco, Californie, USA -
Nationalité : Américaine, en attente de sa citoyenneté Australienne -
Date de naissance : 7 Juin -
Âge : 24 ans -
Orientation sexuelle : Il n'a pas eu la tête à songer à cela récemment -
Statut civil : Bien entendu célibataire -
Métier : Ancien militaire, il occupe actuellement un petit boulot en tant que serveur/cuisinier dans un restaurant (oui, il passe d’un poste à l’autre selon les besoins immédiats) -
Groupe : Apple -
Date d'arrivée dans le quartier : Mai 2016
Avatar utilisé : Nicolas Simoes
Caractère/Physique :
Ancien militaire, Leo est quelqu'un d'extrêmement discipliné lorsque la situation l'exige, et qui a développé des habitudes dont il a du mal à déroger. Son lit est toujours proprement fait, il n'est de même pas rare qu'il se lève à l'aube pour un jogging matinal. Il fait attention à ce qu'il mange, assure ses portions de protéines, de légumes, équilibre ses assiettes avec une habitude qui rend la chose aisée. Certains croiraient que tout cela exige beaucoup d'efforts et d'autocontrôle, mais pour lui, c'est une routine, un mode de vie. Depuis qu'il a quitté le monde militaire, il essaie de diminuer ses exigences envers lui-même, mais ce sont des habitudes bien ancrées.
Il est quelqu'un d'assez sympathique et décontracté, facile à vivre. Ce qu'il s'impose, il ne l'impose pas à autrui, vivre et laisser vivre. Alors qu'il avait auparavant un caractère un peu plus sévère, depuis son réveil, il est beaucoup plus prompt à rire et aussi beaucoup plus sensible. Il se laisse atteindre par des choses qui ne l'auraient pas dérangé auparavant, prend personnel des commentaires qui ne l'étaient peut-être pas et a cette propension à rire à l'excès ou à fondre en larmes pour un rien dans ses moments fragiles. Il a cette labilité émotionnelle qui peut occasionner des changements drastiques quasi-instantanés, qu'il a du mal à contrôler.
C'est quelqu'un de responsable, qui a du mal à lâcher prise. L'alcool y aide dans les party, encore faut-il le convaincre de boire au-delà de sa limite, qui n'est d'ailleurs pas particulièrement élevée. Ce n'est pas qu'il ne sait pas s'amuser, mais de ne pas être en contrôle de tout est insécurisant pour lui. Il est d'ailleurs du genre à essayer de tout planifier au détail près, les plus importants ou les plus insignifiants évènements, faire des listes de trucs à ne pas oublier et les repasser trois fois.
C'est un gars très loyal et protecteur, qui n'hésitera pas à défendre ceux qu'il aime et à tout faire pour les protéger. Oui, c'est lui qui tue la vilaine araignée. Il interviendra si quelqu'un les embête, il n'a carrément pas froid aux yeux. Même s'il n'a pas l'air bien gros comme ça, il sait se défendre, et sait aussi manier une arme à feu mieux que votre grand-mère ne manie sa boule de pétanque.
Il a peur des clown. C'est irrationnel, si vous vous déguisez pour le simple plaisir de lui faire peur, il va vous balancer une lampe et deux chaises par la gueule en moins de temps qu'il ne vous faudra pour dire «
attend c'juste moi ».
Il est du genre à ne pas répugner à être sale, après avoir vécu la guerre il a vu pire qu'un peu de sueur et de poussière, et ne pas se laver pendant quelques jours n'est pas un problème pour lui. Il le fait plutôt par convention, parce que se présenter au boulot en sentant le fromage moisi c'est pas l'idéal.
Il est extrêmement maladroit en présence d'enfants. Il ne l'a pas du tout. Il tente d'être doux, mais c'est juste étrange et il est très malaisé, comme s'il ne sait pas comment interagir avec cette forme de vie fragile et moins cognitivement développée.
Histoire :
04 avril
Cher Journal,
Je m'appelle Leo Northwood, j'ai 24 ans, et je viens de me réveiller d'un coma de 18 jours.
Du moins, c'est ce qu'ont dit les médecins. Ils ont aussi dit que les douleurs qui transperçaient mon épaule étaient dû à mes blessures au combat. Je n'en ai aucun souvenir. Fracture de la clavicule et de l'humérus gauche, deux plaques de métal et 12 vis dans le bras et l'épaule. J'ai eu envie de rire quand ils l'ont dit. J'y ai pas cru. Ils étaient sérieux à mort. J'ai eu envie de pleurer.
Ça fait quelques jours de ça, et c'est encore comme un rêve dont je crois pouvoir me réveiller. Apparemment que j'ai eu un énorme accident, un truc qui a sauté et j'ai fait un vol plané qui s'était mal terminé. Directement rappatrié à mon chez-moi, dans ma ville de Californie, auprès de mon père. Celui qui pose des fleurs à mon chevet tous les jours, des fleurs si belles et colorées qui me font sourire chaque fois que je les regarde. Sourire, et parfois un peu pleurer, parce que je sais plus trop où j'en suis, ce qui m'arrive, mais ça fait du bien de lâcher prise.
Ils ont dit d'écrire, que les souvenirs reviendraient. Peut-être pas tous. Jsuis quand même chanceux de m'en tirer avec aussi peu de séquelles. Ils vont me prescrire de la thérapie pour retrouver la mobilité de mon bras. Je prends les jours un à un. Je progresse à mon rythme. J'ai compris que ma carrière de militaire avait pris une fin abrupte.
07 avril
Cher Journal,
On m'a dit de raconter mon enfance. Travailler mon cerveau. J'ai dit pourquoi pas. Ce n'est pas difficile. Je sens encore le soleil sur ma peau, le même soleil qui traverse aujourd'hui ma fenêtre, de si bon matin. Je goûte encore le sel de l'eau, sent le sable sous les orteils ... Je suis un gamin des plages, né en Californie, né pour vivre de soleil et d'eau fraîche. J'ai jamais vraiment fait de surf, j'étais pas bon. Je préférais encore rester assit à l'ombre, fermer les yeux, et profiter de la chaleur, du vent, de l'ambiance. Je préférais marcher, les pieds au bord de l'eau, sentir les vagues caresser mes chevilles.
Je suis enfant unique. Je ne me suis pourtant jamais sentit seul. J'avais la plage. Je faisais partie d'elle, et elle de moi. Chaque jour que je le pouvais, je prenais le bus et allait à une plage différente. Parfois plus touristiques, parfois moins. Je pouvais partir des heures, des journées durant. L'école, ce n'était pas trop fait pour moi. Rien ne semblait m'intéresser. C'est pourquoi l'armée, c'était un choix tout trouvé. Faire la guerre pour défendre les gens qui ne pouvaient se défendre eux-mêmes, comme la mer défendait rageusement les poissons et autres créatures qui habitaient ses flots, à coup de vagues et de marées. Je voulais être le soleil dans la vie de quelqu'un, comme la plage l'était dans la mienne.
L'armée. Fini les plages. Des entraînements stricts, de la discipline, de l'entraînement, discipline, entraînement, discipline. Des années de tout ça. De caractère forgé, d'habitudes ancrées, de faire semblant. De l'épuisement concret des muscles, l'endurance concrète qui se bâtissait à la sueur de mon front, les réflexes concrets qui se développaient ... mais pas d'aide concrète apportée à quiconque. Je jouais au soldat. Je faisais semblant.
Puis j'ai été déployé en Afghanistan.
Je ne me souviens de rien, de ces quelques semaines. Le coup à la tête en est la cause, selon les médecins. Traumatisme crânien plutôt sévère. Je ne m'en souviens pas, mais mon corps si. Outre les blessures physiques, ma mémoire émotionnelle est vive. Les occasionnels rêves hantés de cris. La sensation que finalement, j'aurais préféré rester chez moi à faire semblant. La guerre, on y est jamais préparé. C'est toujours pire que ce que l'on croit. La guerre, c'est l'horreur sous sa forme la plus pure. J'suis pas fâché d'avoir à laisser ces souvenirs derrière, à une autre forme de moi, à un Leo d'avant.
15 avril
Cher Journal,
J'ai besoin de changer d'air. Drastiquement. Changer d'air, mais retrouver des plages. Peut-être pas les miennes, mais des nouvelles qui pourraient, je l'espère, se tailler une place toute aussi importante dans mon coeur. C'est pour l'Australie, que je veux partir. En quête de mes racines, d'un amour pur pour l'océan et pour un peu de vent paisible dans mes cheveux. San Francisco porte les souvenirs de mon départ vers l'horreur, et de mon retour prématuré, en pas trop bon état. Le billet d'avion acheté, le départ prévu pour la mi-mai, j'ai même pris le temps de voir où j'aimerais m'installer. Un petit quartier tranquille de Brisbane, relativement récent, qui me semble parfait. J'ose espérer que ce départ saura m'apporter mieux. Du temps pour retrouver pleinement les capacités de mon bras, pour trouver un petit boulot, rencontrer des gens, profiter de la vi
e à nouveau. Laisser derrière moi les souvenirs d'un passé qui me hantent, et tenter d'être heureux dans un environnement complètement nouveau, dans lequel qui j'étais importe peu, et où tout ce qui compte, c'est qui je suis mainrenant, et qui je souhaite devenir.
Infos en plus :
Je souhaite des colocataires : Si, bien sûr ! Autant rejoindre que d’avoir des colocs éventuels à moi, tout me va
ce serait l'idéal puisqu'il a pas un boulot très payant pour avoir une maison à lui seul !
Je souhaite être pris en charge à mon arrivée dans le quartier : Encore une fois, pourquoi pas !
Code pour le bottin : - Code:
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NICOLAS SIMOES [color=#cc0000]
[/color] Leo Northwood