Lily The Kid Nicholson
Je suis un : [♥] personnage inventé [ ] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : Camille
Ton âge : 20
Comment t'es arrivé là ? Google \o/
Que penses-tu du forum ? J'ai vu écrit quelque part qu'il était censé être pas beau (vu que c'est un forum à l'ancienne itout), mais lol, il est superbe, pas surchargé, et y'a tout ce qu'il faut (en plus j'avoue que votre concept "à l'ancienne" m'a bien fait de l'oeil)
Présence : Je ferais mon maximum, mais je n'ai pas un rythme de RP effréné, c'est ça aussi que je recherchais en m'inscrivant ici, pouvoir RPer à mon rythme c:
Un truc à dire ? Tout est cool ! huhuhInformations :
Nom de famille : Nicholson -
Prénom : Lily -
Lieu de naissance : Brisbane -
Nationalité : Australienne -
Date de naissance : 21 juin 1995 -
Âge : 21 ans (à quelques jours près ...) -
Orientation sexuelle : Ouverte d'esprit. Je pourrais sortir avec un cactus, tant que notre amour est pur et véritable. -
Statut civil : Célibérée -
Métier : Etudiante en musique, pour faire simple -
Groupe : Apple Street -
Date d'arrivée dans le quartier : Mai 2016
Avatar utilisé : Savannah Brown
Caractère/Physique :
Quelques cheveux se battent en duel sur le sommet de son crâne certainement dégarni par l’alcool, ou peut-être d’autres substances moins légales. Il me regarde, de haut en bas, ses bras couverts de tatouages croisés sur sa poitrine. Impassible.
« Vous avez une pièce d’identité mademoiselle ? »
Je plisse le nez. Soupire. Oui, j’ai une pièce d’identité. Je l’ai toujours sur moi d’ailleurs, parce que ce genre de situation, j’ai fini par m’y habituer … Quand je vais acheter du tabac … Quand j’achète une bouteille d’alcool, même juste une pauvre petite bière toute inoffensive … Quand je veux aller voir un film d’horreur au ciné. Ou quand, comme présentement, je veux me faire tatouer. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de sourire. Un sourire compatissant, on va dire … J’ai hâte de voir la tête qu’il fera lorsqu’il verra mon âge. Je tâte mes poches, et, peu à peu, mon sourire disparaît. Impossible ! Je l’ai toujours sur moi et là, il faut que …
Je finis par dénicher ma carte étudiant dans une de mes nombreuses poches, et la lui tends, toute fière. Il fronce les sourcils.
« Musicologie ? Ça existe, ça ? »
Je lève les yeux au ciel, et, ni une ni deux, je réplique sur le même ton, tout en récupérant ma carte :
« Tatoueur ? Ça existe, ça ? »
Bon, je vais vous passer les détails de cette agréable entrevue. Disons que j’ai vite filé, j’avais pas envie de confier un seul centimètre carré de ma peau à ce type. Je suis pas méchante non plus, hein, je mords pas. Disons juste que parfois, je suis un peu brusque. Impulsive. Et quand je fais la thug, c’est aussi peu crédible que lorsque je fais genre d’être sérieuse. Je suis presque jamais prise au sérieux, à mon grand dam. Oui, quand on paraît avoir 15 ans, tout devient tout de suite moins crédible. Et le fait qu’on me prenne pour une enfant me donne irrémédiablement cette envie de me rebeller. C’est un peu un cercle vicieux, m’voyez ? Je me retrouve par exemple à faire le mur le soir, pour sortir faire la fête (oui, vous saurez bientôt pourquoi je suis obligée de faire le mur …). Boire de l’alcool en pensant que je suis trop coooooool. Jouer du jazz manouche, que mes parents horripilent, au lieu de me coltiner mes morceaux baroques (que je me coltine quand même, croyez-le bien). Oh, et je réponds à ma mère aussi, mais ça, c’est le cadet de mes soucis.
Bon, je suis pas non plus cette espèce de chieuse pourrie gâtée en pleine crise d’adolescence à longueur de temps (d’ailleurs ma crise d’ado, elle est terminée depuis un petit moment, je ne suis plus l’emo-PersonneNeMeComprend-SeuleAuMonde-RTsic’esttriste que j’étais). La plupart du temps, j’essaie de prendre les choses avec humour – même si bon, les gens prennent plutôt ça pour de l’insolence …
Ah, l’humour. Le deuxième amour de ma vie ! Après la musique. Faut pas déconner. Tous mes amis, bénis soient-ils, en sont pourvus. Heureusement d’ailleurs, sinon on parlerait de quoi ? Politique ? Ecologie ? Aïe. C’est pas bien de se moquer. J’arrête, alors. Désolée.
Et puis, j’ai tellement l’air d’une enfant, avec ma taille toute petite et mes yeux emplis d'innocence (haha). Des fois quand je fais une blague bien graveleuse en public, les gens me regardent de travers. Une vieille m’a déjà demandé, outrée, « quel est votre âge jeune fille pour parler ainsi, où sont vos parents ? », etc.
Je me suis contentée de l’observer avec un sourire énigmatique, sous ma frange coupée de travers (oui, c’est moi qui la coupe, c’est toujours un peu approximatif du coup), en faisant craquer mes phalanges (encore un truc que j’adore faire).
C’qu’y a, c’est que non contente de ressembler à une enfant, je fais rien pour avoir l’air plus mature, vous l’aurez remarqué. C’est d’un ennui d’être adulte, aussi … Alors j’ai gardé cette impulsivité, cette capacité à m’émerveiller devant tout et n’importe quoi, cette naïveté, et cet amour pour les sucreries, que j’ai toujours eus. Je sais aussi avoir une discussion intelligente quand il le faut, je suis pas non plus une espèce de débile attardée sociopathe atteinte du syndrome de Peter Pan. Pour ça, il suffit simplement de me parler musique.
Si je vous parais pas moins insupportable, c’est normal. Mais en vrai, j’essaie d’être sympa avec les gens que je connais pas. D’ailleurs, j’adore parler aux gens que je connais pas encore. C’est comme un challenge pour moi. Bon, cette sociabilité exacerbée met parfois mes interlocuteurs un peu mal à l’aise … Mais il faut pas, franchement ! Il m’arrive aussi d’aller dans des soirées où il n’y a aucun de mes amis (mais au bout d’un moment, je finis toujours par croiser quelqu’un que je connais), juste pour lier de nouvelles amitiés. J’ai toujours trouvé ça un peu magique … Ce moment où l’on se jette dans l’inconnu à corps perdu, et advienne que pourra. (wouhouhouh je suis une poète ayé)
Je crois avoir fait le tour … Oh, non, j’allais oublier. J’ai fini par l’obtenir, ce tatouage ! C’est rien qu’une clef de sol derrière l’oreille droite hein, je me suis pas faite tatouer la carte de l’Australie sur les fesses non plus – quoi que j’aurais aimé voir la tête de ma mère si elle voyait ça …
Histoire :
Ouloulou, attention, histoire cliché de la fille de riches qui se rebelle en approche …
Ouais, si on devait résumer ma vie, ce serait plus ou moins ça. Heureusement, ça se résume pas QUE à ça, sinon je vous raconte pas la misère …
On peut pas vraiment dire que j'ai eu une enfance malheureuse. Des parents assez riches, avec leur fille unique ... J'ai pas non plus été gâtée, faut pas croire. Au début, ils avaient voulu m'inscrire à la danse classique. Échec. Puis à l'équitation. Second échec. Ils voulaient sûrement faire de moi une jeune fille modèle ... Échec ultime. C'est moi qui leur avais demandé, pour le violon. C'est pour ça que ça a bien marché, d'ailleurs, j'imagine. C'était un choix qui m'appartenait, c'était moi qui avais décidé quelle direction prendre ... Pas eux. Ils ont accepté, sans s'attendre à ce que cela se "retourne contre eux". Bah oui, les études de médecine, c'est un peu fichu là. Je suivrais pas les traces du padre. Pourtant j'ai essayé, la fac de médecine, pour leur faire plaisir. J'ai tenu deux jours. Les soirées étaient assez sympa. Le reste, je n'y ai trouvé aucun intérêt.
Du coup, le truc vraiment, franchement cool dans ma vie, vous l'aurez deviné, c’est la musique. Tout ce qui a un rapport avec la musique, je sais pas, ça me rend diablement heureuse. Mes études, par exemple. Je pensais jamais dire ça un jour, mais wahou. Je suis … vraiment heureuse de ... faire des études. Si je pouvais faire ça pendant toute ma vie, d'ailleurs ... Et puis, y’a mes fréquentations aussi. Tout plein de gens ouverts d’esprit, tous différents, avec chacun leur dose d’humour. Et puis, la musique, tout simplement. Les moments où je joue un prélude ou une sonate de Bach. Et puis ceux où je me prends pour Stéphane Grappelli (sans lui arriver seulement à la cheville, je vous rassure). Ces autres moments encore, où je compose quelque chanson secrète que je range jalousement au fond d’un tiroir, pour ne la redécouvrir que quelques années plus tard. Et puis, quand je ferme les yeux. Que je ne joue pas. Que j’écoute, simplement. N’importe quelle musique. Cela peut aller de John Cage à Lady Gaga en passant par Palestrina et ACDC (ouais, drôle de mélange). Bien sûr, pour mes études, je dois écouter beaucoup de musique savante – et cela ne me dérange absolument pas. Et puis, pour moi-même, pas mal de Jazz. Je sais, à première vue on croirait que j’suis à fond métal et rock, et pourtant !
Voilà, ça c’était le truc cool. Le reste ? Y’a rien de franchement intéressant. Mes parents sont riches. Et insupportables. Ils ne s’aiment plus depuis longtemps, et ne restent ensembles que par obligation sociale, pour ne pas se foutre la honte devant tout le monde.
Mon père, c’est le type assez froid, intelligent, charismatique. Il est médecin. Ça ne m’étonnerait pas qu’il trompe ma mère entre deux auscultations.
Et ma mère … C’est assez compliqué, notre relation, en fait. Je tiens à préciser que mes deux parents m’aiment, et que je les aime tout autant, hein, mais … On ne se comprend pas, tout simplement. J’ai l’impression qu’ils viennent d’une autre planète, et si un jour je découvre que c’est bel et bien le cas, cela ne m’étonnera même pas. On passe notre temps à être en désaccord. Aussi je le cherche bien, je réponds souvent, je sors de la maison en claquant la porte ou je leur casse les oreilles avec mon violon (quand je vous disais que c’est cool, la musique). Bref, avec eux, tout vas de mal en pis. Le pire c’est que je peux même pas prendre un appartement et vivre toute seule, puisque cela « gaspillerait de l’argent alors que je fais mes études ici ». Vivre chez ses parents à 21 ans, c’est quand même un peu la misère non ? C’est un peu pour ça aussi, que ça dégénère constamment, j’imagine.
Récemment, nous avons déménagé à Willow Lane, dans une maison résidentielle bien bourgeoise, que mon père a achetée. Jusqu'à maintenant, nous avions un appartement en ville, et finalement mes parents ont décidé d'emménager ici. Il y a une chambre au rez-de-chaussée, pas la plus grande ni la plus lumineuse, que je me suis pourtant empressée de demander. C’est plus simple pour faire le mur. Oui, j’ai vingt-et-un ans, et je dois encore faire le mur. Mes parents ne me laisseraient jamais sortir … Oh, mais si seulement ils savaient. Si un jour ils apprenaient tout ce que je fais dans leur dos, ils en feraient une attaque, je crois. Du coup, c’est pour leur bien à eux, que je fais le mur. On va dire.