Daniel Wittemore
Je suis un : [X] personnage inventé [ ] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : Bad.vibes
Ton âge : Moins que tu ne le pense
Comment t'es arrivé là ? partenariat
Que penses-tu du forum ? Super évidement ! J'aime l'esprit qui semble en dégager pour un jeune forum qui s'habille à l'ancienne. Je recherche de la convivialité et j'espère la trouver ici =) Puis j'ai toujours des avatars peu connus, j'espère qu'ici ça marchera bien avec cette nouvelle trombine. J'aime bien l'idée de lancer des rp, que tout le monde puisse répondre à n'importe qui, s'incruster dans des sujets etc... Vraiment, ça promet d'être bien.
Présence : 6/7
Un truc à dire ? Vive les pan-cakes !
Informations :
Nom de famille : Witemore -
Prénoms : Daniel Franklin, une modernité sans faille. Les parents étaient un peu vieux jeux et enfanter un enfant brisant les codes n'était pas ce qu'ils avaient espéré, mais ils ont pu être fiers de moi... A une époque ayant succédé une adolescence difficile pour un âge adulte chaotique. -
Lieu de naissance : Chicago. -
Nationalité : Comme ci dessus, je suis un ricain. J'assume aujourd'hui mes origines, mais ma culture est ce de beau pays qu'est l'Australie. Je garde peu de souvenirs d'enfance aux USA, mes parents sont expatriés ici depuis mes sept ans. Je suis retourné là bas en tournée et c'est un état sympathique. -
Date de naissance : Un Treize Octobre 1980 -
Âge : Trente-six ans -
Orientation sexuelle : Si vous écoutez encore la presse je suis un homo qui ne s'assume pas, alors que d'autres journaux vous parlerons d'un changement de sexe qui fait de moi l'homme devant vous. Je me sens parfaitement hétéro et je n'ai jamais pensé être une femme. -
Statut civil : Célibataire et sans avenir amoureux, du moins c'est ce qu'ils disent tous dans la presse parce qu'ils se prennent pour des psychologues par dessus le marché... -
Métier : Ex Chanteur, mais surtout actuel guitariste d'un groupe de rock : Ragnarok. L'hyperactif de la bande qui a faillit casser les dents de son meilleur pote avec le manche de sa guitare et qui laisse souvent la scène en vrac et moi avec. La musique est ma passion, elle m'habite, possède mon corps et mes pensées. Je me sens étrange et bien à la fois, la musque est ma manière de penser. Actuellement en pause, pour se ressourcer. J'ai la sensation que c'est de ma faute et que j'ai dévoré l'âme du groupe avec mes multiples déboires... -
Groupe : BLUEBERRIES -
Date d'arrivée dans le quartier : 15/06/2016
Avatar utilisé : Gerard Way
Caractère/Physique :
De taille moyenne, mince et avec un look anti-mode. Une allure de punk bien assumée qui forme toute mon identité. Je suis un homme avec un idéal de vie. La musique berce cet idéal. Je suis quelqu’un qui a peu d’amis, les gens se méfient de moi de mon physique étrange et mon comportement loufoque. De mes délires sans prendre de cocaïne, on me pense complètement hystérique… Je le suis probablement. Pauvre type hyperactif, qui n’a pas de réelle relation sociale. Je n’ai gardé de réel lien qu’avec mes deux fidèles amis d’enfance qui m’endure et me supporte. Plutôt bagarreur et grande gueule, je ne me laisse jamais marché sur les pieds même si c’est pour perdre. Je suis un poète macabre, nul aussi en drague romantique et la joue rebelle sauvage. J’ai beaucoup d’argent mais je n’en joue jamais, je ne vis pas dans l’opulence et préfère investir l’argent du groupe pour la réalisation d’un autre album. Quand l’on a signé avec notre première maison de disque j’étais fier et aujourd’hui c’est devenu une banalité. Je recherche des défis et j’ai tendance à m’enfermer dans mes modes magiques et ultraviolents pour me sentir vivant.
Histoire :
Vivre de musique et de scène me suffisait.
Jusqu'à ce que la scène me bousille...
— Pourquoi t’as pas chanté ? Connard ! Je vais finir par ne plus jamais avoir confiance en toi. Jamais ! Tu m’écoute sale con ?
Il donne un coup de pied dans la guitare que je taquinais distraitement. Je levais les yeux vers lui, Rick baignait de sueur. Le show avait été de la pure folie, douze mille personnes pour venir crier devant les Ragnarok. Combien de fois avait-on crié mon nom ? Danny ! Danny ! C’était à peine si je les avais écoutés, me jetant sur la scène déchainé par le son émanant des cordes métalliques. Rick qui me poussait devant le micro et j’ai ouvert la bouche sans chanter. Il est furieux parce qu’il s’était farci tout le concert à chanter en solo. C’est la fin du duo ce soir là. Je ne prêtais plus ma voix et je n’ai pas même répondu.
— Dis-le… Tu veux qu’on arrête ?
On dirait que tu vas chialer Rick… Un simple signe de négation.
Je ne veux plus l’ouvrir.
Rick soupire et s’éponge le front avec une serviette à quarante dollars. Il se laisse tomber à coté de moi et pose la tête contre mon épaule. Je n’ai rien dit. Il y a vraiment quelque chose qui cloche chez nous…
Quelques mois plus tard, je faisais une déclaration à la presse. Kerrang, la journaliste était plutôt séduisante. J’annonçais que je ne serais plus chanteur du groupe. Elle me posait toutes ces questions irritantes : Est-ce vrai que vous avez prétendu avoir le pouvoir surnaturel de rendre réel toutes les rumeurs que vous prononcez et que quelqu’un vous a tranché les cordes vocales pour vous faire taire ? Rick est intervenu pour dire que ce n’était qu’une rumeur sur les rumeurs. Elle n’avait pas l’air convaincue et moi non plus…
On s’est éloigné de la scène. Rick, Jared et moi. Un an pour créer un nouvel album sans ma voix pour une nouvelle tournée. Je n’étais pas près à décrocher, je voulais encore vivre de ma musique. Cette année de calme m’avait fais le plus grand bien, j’avais trouvé un équilibre en retournant chez nous dans notre quartier en banlieue de Sydney. L’on s’était rencontré là bas, tous les trois. Des potes d’enfances. L’on s’est rencontré quand je suis arrivé en Australie et on ne s’est jamais séparé. Je ne peux pas dire qui j’aime le plus. Rick veille beaucoup sur moi, c’est un véritable papa et depuis que l’on a crée le groupe il est ce que l’on appelle le leader. Tout le monde se l’arrache parce qu’on le prend pour le cerveau de la bande. Il n’est pas fichu d’aligner trois notes pour inventer une mélodie, mais il chante divinement bien. Jared c’est le batteur et pianiste du groupe. A vrai dire, il pourrait apprendre à jouer tous les instruments qui existent sur cette terre, c’est le mec sympa qui est toujours neutre. L’ultra beau gosse de la bande… Puis il y a moi… Le dérangé. Tous les journalistes se l’arrachent pour sa bizarrerie et ses erreurs dans sa vie personnelle. Celui qui disjoncte, qui finira très mal…
On était prêt pour une nouvelle tournée. J’avais passé quinze jours chez mes parents que je n'avais pas vu depuis cinq ans. Ils étaient ravis de voir que j’allais mieux, même s'ils pensent que ce n'est pas un métier pour moi. Ils n'ont jamais rien compris à ma sensibilité artistique, ils voulaient tant que je bosse dans leur stupide entreprise publicitaire. Evidemment ma sœur me déteste toujours, il faut dire que je n’ai jamais été proche d’elle durant notre enfance. Elle avait toujours été celle qui a veillé sur moi, protégé mes arrières et je ne lui ai jamais rendu l’ascenseur. Souvent je pense qu’elle est furieuse uniquement par jalousie, mais je sais qu’elle ne me pardonne pas de ne pas avoir changé après tous ses efforts. Gamin hyperactif, j’ai toujours été sujet aux embrouilles. Mes parents sont plutôt honteux, ce pourquoi je me fais appeler Danny The Street afin de me détacher d'eux.
De retour sur scène, les projecteurs et les foules en délires. A travers le pays et le monde. J’ai recommencé à délirer, à boire parfois et partir en vrille. Parler de mes superpouvoirs et faire la une. J’aurais du n’être qu’un simple guitariste et passer en second plan, mais je n’y arrive pas… Dès que les regards se posent sur moi, je suis comme obligé de le faire et j’ai oublié ce que c’est que d’être normal. L’on me forcera même à faire un séjour de quinze jours en psychiatrie après une tentative de suicide, tout allait mieux jusqu’à ce que les planches de la scène me brûlent les neurones. Après deux années de tournées nous sommes de nouveau en hiatus. Et après une altercation avec Rick, nous avons décidé de ne pas passer l’automne ensemble. C’est comme ça que je me suis isolé dans un nouveau quartier de Brishbane. Jared m’encourage à me faire une vie personnelle, tout comme lui. Cependant, je ne parviens pas à bâtir quoi que ce soit qui ne soit phagocyté par les journalistes. Vais-je réussir à vivre comme les habitants de cette ville et être tout simplement accepté malgré ma réputation de cinglé ?
Croyez le ou non... C'est la première fois que je me sens si seul...