Joy E. Burton
Je suis un : [ x] personnage inventé [ ] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : flo
Ton âge : 24 ans
Comment t'es arrivé là ? grâce à aiden
Que penses-tu du forum ? il est wahou
Présence : toutes les semaines
Un truc à dire ? Si quelqu'un cherche une soeur, une fille, je suis prête à intégrer une famille afin que cela soit la vraie personnalité de Joy. Informations :
Nom de famille : Burton-
Prénom(s) : Joy Élisabeth ( Kate Grace ???? véritable identité) -
Lieu de naissance : aucune idée (Brisbane ) -
Nationalité : americaine -
Date de naissance : aucune idée
Âge : 30 ans
Orientation sexuelle : hetero -
Statut civil : celibataire
Métier : photographe-
Groupe : Cherries -
Date d'arrivée dans le quartier : En mai 2016 (Joy ne sait pas qu'elle est née et a passé 12 ans dans le quartier)
Avatar utilisé : Emilia Clarke
Caractère/Physique :
J’observais depuis de longues minutes cette jeune femme brune qui prenait des photos d’un couple. Plutôt petite, elle semblait concentrée sur son travail et manipulait son appareil photo comme s’il s’agissait d’un trésor. Malgré un sourire timide aux lèvres, elle ne laissait trahir aucune émotion. Ses yeux d’un bleu azur ne pouvaient, cependant, dissimuler une trace de tristesse et les cernes sous ses yeux indiquaient qu’elle ne devait pas beaucoup dormir. Ses vêtements dissimulaient ses formes, elle ne portait aucune trace de maquillage, aucun artifice et pourtant je la trouvais très belle. C’était le genre de femme qui n’avait pas besoin de faire grand-chose. Aurais-je le courage de l’aborder ?
Joy est un véritable mystère. Dissimulant ses sentiments et émotions à la perfection, personne ne sait véritablement ce qu’elle pense. D’une nature plutôt joviale, elle garde toujours un sourire aux bouts des lèvres. Pour autant, cette jeune femme aux allures sereine est en réalité, rongée par son passé. Le fait de ne pas savoir d’où elle vient et qui elle est la ronge profondément. Acharnée du travail, elle se consacre à 200 pour cent à son boulot, au sport et à toutes les activités qui lui permettent de se vider l’esprit. Elle n’accorde pas facilement sa confiance mais une fois accordée, elle est une amie loyale et dévouée. Considérée comme froide, elle a beaucoup de mal à avoir des relations sérieuses avec les hommes. Encore faudrait-il qu’elle se laisse séduire.
Histoire :
Il y a 18 ans….Je serrai avec force mon ours en peluche maculé de boue et de terre. Assise dans un camion de pompier, un homme d’une quarantaine d’année s’occupait de panser les multiples plaies que j’avais aux pieds. Je n’avais pas vraiment mal. J’avais surtout froid mais j’avais un peu peur de lui dire. Une grande dame blonde apparut dans le véhicule tenant entre ses mains un carnet.
« Comment va-t-elle ? Demanda-t-elle au médecin agenouillé, comme si je n’étais pas là ». «
Elle est en état de choc. De nombreuses blessures aux pieds, certainement dû au fait qu’elle a marché pieds nus. Quelques bleus et contusions mais aucune trace d’agression ». Elle hocha la tête et se tourna vers moi, me souriant avec douceur tandis que je resserrais plus fermement mes bras autour de ma peluche. «
Bonjour, je m’appelle Casey» Elle s’assit à côté de moi et je me décalais légèrement apeurée. «
Tu n’as pas à t’inquiéter, ma puce. Nous ne te voulons aucun mal. Tu es en sécurité à présent. Regardes, tu vois cette plaque ? Je suis agent de police ». Je me détendais légèrement. « Qu’est ce qu’il est beau ton ours…Tu veux bien me dire comment il s’appelle ? » Après quelques minutes de réflexions, je finis par répondre d’une voix à peine audible. «
Je ne sais pas… » «
Oh ce n’est pas grave ! Fais moi voir ? Humm…Je trouve qu’il a une tête à s’appeler Teddy ? Non ? » Je lui fis un pâle sourire avant d’hocher la tête. «
Et toi, maintenant, tu peux me dire comment tu t’appelles ? » Je cherchais profondément dans mes souvenirs, me concentrant mais rien n’apparaissait… Les larmes me montèrent aux yeux. «
Je…Je ne sais pas… »
Aujourd’hui…
En déposant mon vieux ours en peluche dans ma valise, je me remémorais parfaitement la nuit on m’avait retrouvé au beau milieu d’une route, simplement vêtue d’une robe de nuit, sans papiers, sans argent, sans souvenirs. J’étais alors âgée de 12 ans et malgré les efforts incroyables de l’agent Casey Warler pour retrouver mon identité, ma vie constituait un véritable puzzle dont je ne parvenais pas à rassembler les morceaux. Malgré certains flashs, très vagues, je ne savais toujours pas à 30 ans qui j’étais réellement et pourquoi je m’étais retrouvée sur cette fameuse route. Avais-je été abandonnée ? Enlevée ? Ces questions m’avaient torturer et continuaient de me torturer…
A 12 ans, les services sociaux m’avaient confié à la famille Burton. Monsieur et Madame Burton étaient des gens charmants. Monsieur Burton possédait une société de vêtements de luxe connue dans le monde entier tandis que Madame Burton était une avocate brillante qui avait décidé d’arrêter sa carrière pour fonder une famille.
Malheureusement, après de nombreuses fausses couches, ils furent contraints de se tourner vers les services d’adoption, ne parvenant pas à avoir d’enfants. Au départ ma présence dans cette famille ne devait être que provisoire, les Burton recherchant un bébé et non pas une petite fille âgée de 12 ans traumatisée et amnésique dont on ignorait si les parents étaient toujours en vie. Cependant, en quelques semaines, le lien que je tissais avec eux était si fort, qu’ils n’avaient pas pu se résoudre à me confier à nouveau aux services sociaux et ils décidèrent de m’adopter. C’est ainsi que je devenais Joy Elisabeth Burton, fille de Suzanne et Charles Burton qui m’ont élevé avec tout l’amour et l’attention qu’un enfant peut désirer.
Je fus envoyée dans les meilleures écoles privées où je rattrapais très vite mon retard, impressionnant à la fois mes professeurs et mes parents. Après une adolescence ordinaire et des années d’Université à Harvard, je parvenais à obtenir mon diplôme de journaliste à l’âge de 25 ans et décidais de me lancer dans la photographie. Je n’expliquais pas vraiment pourquoi j’aimais autant la photo. Très jeune, déjà, je volais l’appareil de mon père pour prendre des clichés de notre chat « Carapuce ». Je crois que la photographie constituait mon unique échappatoire. Quand je capturais des instants, je me sentais vivante, heureuse, sereine, complètement détachée du monde extérieure et de mes problèmes.
En cinq ans, j’avais travaillé pour de nombreux journaux, réalisant des reportages dans le monde entier et en particulier dans des milieux sinistrés : Syrie, Mali, Afghanistan. Très vite, après de multiples expositions, j’avais réussi à me forger un nom dans le milieu de la photographie et de nombreuses agences avaient tenté d’obtenir ma touche dans leur magasine. Après cinq ans de voyages intensifs, j’avais décidé d’accepter une offre d’emploi à Willow Lane, bien décidée à poser mes valises et à entamer une vie normale. Ce que j’ignorais, c’est que l'Australie renfermait plus de réponses à mes questions que n’importe quel endroit au monde. En effet, il s’agissait de mon pays natal…