Raphael M. Lightwood

Informations :

Nom de famille : Lightwood, un nom de famille ce qu’il y a de plus banal. Un nom de famille qui marque pas des masses mais qui sonne plutôt bien. Alors j’vais pas m’en plaindre. Prénom(s) : Raphael, nommé d’après l’un des ange de la bible, un véritable comble quand on sait que je n’ai clairement rien d’Angélique et que je suis tout sauf croyant, contrairement à ma mère qui avait choisis ce prénom. Michael, mon deuxième prénom, qui se trouve être aussi le prénom de mon père. Le seul souvenir que j’ai jamais eu de lui, d’ailleurs. Lieu de naissance : Sydney. Nationalité : Australienne. Date de naissance : 15 septembre 1977. Âge : 39 ans Orientation sexuelle : Hétérosexuel, enfin, jusqu’à preuve du contraire. Statut civil : Veuf depuis quelques mois maintenant. Métier : Professeur de mathématiques dans un collège. Groupe : Blueberries. Date d'arrivée dans le quartier : Fin mars 2016. Avatar utilisé : Michiel Huisman

Caractère/Physique :

Bon, alors, si j'commencais par vous parler de comment j'suis hein? J'vais faire ça vite, pas la peine que ça prenne dix ans non?

♦ Autoritaire – Surtout au boulot, moi j’ordonne toi t’obéis. Ça marche pas autrement. ♦ Sociable – J’ai pas le moindre soucis pour parler avec les gens. ♦ Rancunier – Tu me fais un truc qui me plaît pas, méfie toi, j’oublie pas. ♦ Dur – Enfin, au boulot, après, en amour, j’suis doux et gentil, faut pas croire. ♦ Ambitieux – J’vise le plus haut, j’fais tout pour l’attendre. ♦ Persévérant - Tu peux être sur que j’abandonne jamais. ♦ Ouvert – J’suis pas bloqué sur mes idées, j’accepte tout. ♦ Jaloux – En amour en tout cas, j’laisse personne approcher celle/celui que j’aime. ♦ Impatient – Attendre cinq minutes ? Tu t’fous de moi ? C’est trop long. ♦ Direct – J’y vais pas pas par quatre chemin si j’ai envie de te dire une truc, si ça te plaît pas, tant pis. ♦ Coquet – J’ai pas honte de le dire, mais j’aime prendre soin de moi. ♦ Maniaque – Avec moi tout est bien fait, bien rangé. ♦ Possessif – Pose pas tes sales pattes sur ce qui m’appartient sinon j’te bute.

J'vois qu'il vous faut aussi une description physique, alors j'm'y mets, j'vous fait ça. Mais en bref aussi, j'pense pas vraiment que ma gueule vaille la peine qu'on s'attarde sur elle.

Alors, pour commencer, les les yeux bleus, j'aime bien, c'est joli, même si j'avoue que parfois, on voit pas forcement super bien leur couleur, vous savez, l'éclairage et tout ça, sa joue pas mal. Mes cheveux son bruns, une couleur tout ce qu'il y a de plus banal j'avoue, mais ça me va bien, j'aime bien personnellement. Certaine diront que mes cheveux son plutôt long pour un mec, moi j'dirais qu'ils ont une longueur normal, et que c'est parfois bien chiant a coiffer quand mes mèche coopère pas.. Mais j'm'en fiche, j'ai tendance à me dire que les cheveux en bataille, ça peu me donner un air sexy. Puis sinon.. J'me laisse toujours un peu de barbe, un peu hein, pas un machin super long, juste quelques millimètres histoire de pas passer pour un mec de 25 ans, j'sais j'trouve que ça me va bien, puis j'ai pris l'habitude de l'voir alors.. Ouais. J'la garde.
Ensuite.. Je pourrais vous dire que je suis plutôt grand, même si j'avoue qu'il y quand même pas mal de mec plus grand que moi hein. Puis ensuite, j'suis plutôt bien foutu si on peut dire ça comme ça sans penser que j'me vante, parce que c'est pas le cas, pas du tout, j'suis bien conscient que j'suis loin d'être le plus beau quoi. Voilà, sinon il me semble pas avoir quoi que ce soit à rajouter, j'pense que ça conviendra à tout le monde non?

Histoire :

« Maman, pourquoi les autres ont droit à de plus belles choses que moi ? » La question que je me suis posé toute mon enfance, la question que j’ai posé une fois à ma pauvre mère, la question où elle m’avait simplement  répondu que c’était dieu qui en avait décidé ainsi. Elle m’avait dit que je devais me contenté de ce que j’avais, que je pouvais être content d’être ici, en vie et en bonne santé. Que je devais remercier le seigneur tout les jours de ce qu’il m’offrait -à savoir pas grand-chose-. Que je devait l’honorer tout les dimanche en écoutant la messe, en écoutant ma mère me lire la bible, en portant cette croix qu’elle m’avait offert. J’ai jamais compris comment elle avait pu mettre la main sur cette croix en or, étant donné qu’on était certainement l’une des familles les plus pauvre de cette belle ville. Je savais pas non plus comme elle faisait pour élever quatre enfants en vivant du seul salaire de mon père. J’ai jamais compris pourquoi c’était à moi qu’elle avait décidé de l’offrir, j’étais pas méritant non plus, mais j’avoue que ce seul cadeau, le seul que j’ai jamais pu avoir durant mon enfance, reste encore aujourd’hui mon bien le plus précieux. Même si j’avoue ne plus être vraiment croyant.

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« Maman, pourquoi papa n’est plus là ? » La réponse que j’avais pu m’imaginer était bien simple, il ne pensais qu’à lui. La réponse de ma mère était toujours la même, le seigneur en avait décidé ainsi. A croire qu’il avait décidé de s’acharner sur ma famille. Pourquoi la mienne d’abord ? Est ce qu’un jour, on avait fait quelque chose de mal ? Pourquoi est ce que mon père nous avait quitté pour ce pays immense qu’est l’Amérique, pourquoi est ce qu’il a fuit ses responsabilités comme si on ne comptait pas, comme s’il n’avait pas quatre enfants à nourrir ? Pourquoi est ce que j’suis le gamin d’un putain d’égoïste. Pourquoi est ce que je me retrouvais a devoir voler dans les magasins, les maisons des gens pour pouvoir manger que j’en avais besoin ? Pourquoi est ce qu’à cause de cette ordure mon frère le plus âgé a du se trouver une travail bien trop dangereux qui a fini par avoir raison de lui ? Pourquoi il avait fallut que ça nous arrive a nous ?

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« Maman, pourquoi je ne peux pas regarder les femmes ? » Un question normale pour un gamin de quatorze ans non ? La réponse était celle à laquelle j’avais toujours droit, dieu en avait décidé ainsi, il avait décidé pour moi que je devais resté pure. Les femme ne devaient pas me toucher, je ne devais pas les regarder. Contrairement à n’importe quel autre garçon, je devais rester pure, me préserver de toute pensée perverse. Je ne devais pas approcher une femme avant d’avoir dix huit ans, et je devais encore moins en désirer une, c’est certainement pour ça que je me contentais simplement de ne pas leur répondre quand elle me parlait, ou quand une fille me disait que je lui plaisais, c’est d’ailleurs aussi pour ça que je me contentais d’ignorer toute fille que je pouvais trouver attirante. Je me devais de vivre dans un monde ou les femme ne pouvait pas me plaire. J’étais tellement ancré dans cette vision qu’à cette époque, les gens se sont mis à penser que j’étais homo. Moi ? Vraiment ? C’est pas que j’ai quelque chose contre eux, mais sérieux, je trouve ça tellement faux que ça pourrait me faire rire encore aujourd’hui.

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« Maman, pourquoi est ce que ça t’arrive à toi ? » Pourquoi c’était elle qui tombait malade, pourquoi est ce qu’après mon frère, c’était elle qui allait devoir me quitter ? Pourquoi est ce qu’il avait fallu qu’elle se choppe une de ces merdes incurables hein ? Pourquoi est ce qu’il a fallut que je supporte le fait de la voir mourir à petit feu. Qu’on ne me dise pas que c’était l’autre du ciel qui avait décidé que ça serait comme ça. Qu’on me dise pas qu’il avait voulu que ce soit ainsi. Ne me dites pas que c’était pas sa faute que ma mère souffrait un peu plus de jours en jours, que c’est de sa faute si elle finissait par pousser son dernier souffle sous mes yeux. Franchement, est ce que c’était vraiment écrit quelque part que je devais perdre ma mère, que sous le choc mon seconde frère partirait le plus loin possible sans que je ne puisse plus jamais avoir de nouvelle. Puis surtout que je devais finalement retrouver l’homme qui me servait de père. C’était vraiment mon destin de me retrouver dans ce territoire hostile qu’est l’Amérique, que je me retrouve condamner à vivre dans un pays ou ils parlaient une langue que je ne comprenais pas, dont je n’avais pas la même moindre notions, non parce que laissez moi vous dire que pour moi c’était pas une vie.

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« Maman, pourquoi est ce que tu n’es plus là ? » C’était écrit dans le livre de ma vie c’est ça ? Ce vieux connard céleste avait décidé ça ? Qu’on ne me parle plus de lui. J’refuse de croire une seconde de plus en e type qui à oser m’arracher la personne que j’aimais le plus au monde, la seule personne qui ne cherchais que mon bonheur, qui ne m’avait jamais fait le moindre mal. Une femme exemplaire qui avait tout donner pour ses enfants. Sérieux, il a pensé qu’elle méritais de mourir ? J’ai jamais vu les choses de la même façon. J’ai toujours pensé que c’était moi qui aurait du disparaître. Certain diront que c’est con vu que j’avais encore toute ma vie devant moi, ces gens, j’avais juste envie de dire que je les comprenais pas. Qu’ils ne me comprenaient pas eux même. Cette période de ma vie, c’est un peu le brouillard, franchement, je me souviens juste qu’elle avait commencé le jour ou j’ai enlevé cette croix que je ne pensais plus mérité, que je me suis mis à fumer, à boire, a coucher avec n’importe qui, même n’importe. C’était un peu ma période sombre. Celle ou je n’étais simplement pas assez fort pour garder les pieds sur terre, celle ou j’avais toujours besoin de planer pour ne pas me faire frapper par cette réalité bien trop brutale.

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« Maman, pourquoi est ce que je suis devenu tout ce que tu détestes ? » Une question que je me suis posé un matin quand on me réveillait pour le je ne sais trop combientième fois dans une cellule de dégrisement quand mon père venait me chercher, ce jour ou il était venu avec cette croix en or. Je m’en souviens parfaitement, ça avait été comme un électrochoc, j’avais comme décidé de me reprendre. Parce qu’au moment ou j’avais pris cette vieille crois rayé, j’avais réalisé que de là ou elle était, ma mère devait être déçue en me voyant comme ça. Alors certainement que je m’étais dit que comme elle était plus là pour me guider, il fallait que je trouve la force de me guider moi même, pour devenir un homme respectable, un homme bien comme celui qu’elle avait toujours voulu que je sois. Alors j’ai fait de mon mieux, j’avais envie de faire un dernier effort pour elle, parce qu’elle le méritait.

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« Maman, pourquoi j’ai l’impression que ça va pas durer ? » J’sais si c’est encore une fois ce con du ciel qu’à voulu que j’ai toujours cette impression que rien n’allait durer, que tout ça, c’était juste une passade. J’avais tellement l’impression que ma vie était parfaite, genre, j’avais la femme parfaite, j’étais tellement heureux avec elle, chaque moment passer avec elle me comblait de bonheur, j’avais toujours pensé qu’elle était la femme de ma vie. Et avec elle j’avais la vie dont je pouvais rêver, une maison de rêve, le boulot que j’avais toujours voulu, franchement ouais, j’pouvais dire que j’avais le vie parfaite. J’avais pas envie que ça se stoppe, jamais. Parce que j’avais l’impression de ne jamais pouvoir me passer de cette sensation de bonheur que j’avais. T’sais genre, qui serait assez con pour tout foutre en l’air hein ? Même le gamin de mon patron qu’était forcement le plus malin ferait pas une connerie comme ça, m’enfin, j’sais pas, j’suis pas dans sa tête, et quand j’le croisais, j’me disais bien que c’était très bien comme ça.

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« Maman, pourquoi est ce qu’elles me quittent elles aussi ? » J’crois bien que plus je vieillissais, plus j’lui vouais une haine sans limite, plus j’avais simplement plus envie d’entendre parler de lui. Juste parce que ça lui suffisait pas de m’avoir enlevé ma mère, voilà qu’il voulait me prendre le seconde femme de ma vie, puis de la même façon en plus, certainement pour l’aspect dramatique t’sais. Mais bon, bien sûr, il a fallut que ça ne sait pas simplement ça, non, j’ai pas seulement perdu l’ange qui illuminait mes jours, j’ai perdu l’enfant qu’elle attendait, l’enfant qu’on avait eu tant de mal à concevoir. J’avais l’impression d’avoir tout perdu et j’avais clairement l’impression d’être au plus bas, comme si plus rien ne pourrait jamais se passer correctement, comme si j’allais plus jamais pouvoir sourire. Comme si j’étais passé du paradis à l’enfer. J’me retrouvais avec une vie de merde dont j’avais jamais voulu, j’sais pas comment j’ai pu survivre à ce moment. J’sais pas comment j’ai fait pour garder mon boulot, ni comment j’fais pour être si gentil avec les gens que je pouvais croiser. Ouais, j’sais vraiment pas pourquoi j’suis pas devenu un pauvre mec renfermé sur lui même qui passe sont temps a se plaindre, peut être bien que j’étais pas si faible que je pouvait le croire, j’en sais trop rien.

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« Maman, pourquoi je n’arrive pas a combler ce vide ? » J’avais décidément renoncé, j’savais que plus rien s’arrangerait, alors j’me suis simplement dit que j’allais faire avec, alors j’avais fait mes adieux à cette vie minable, j’avais décidé de dire adieu à tout ce beau monde, puis j’suis parti, mais pas sur un coup de tête, j’avais tout préparé, j'crois que je prévoyais ce départ depuis quelques mois déjà, certainement qu'il m'avait juste fallu du temps pour m'y resoudre et me dire que j'quittais tout, mais au final j'y étais, j’avais demandé une mutation, puis j’suis parti dans cette petite ville de Willow Lane pour en quelques sorte, un nouveau départ j’imagine.