Scarlett Amanda Hepburn

Informations :

Nom de famille : Hepburn - Prénom(s) : Scarlett Amanda - Lieu de naissance : à Ōsaka au Japon - Nationalité :Danoise - Date de naissance :13 mai 1988- Âge : vingt-huit ans - Orientation sexuelle : Hétérosexuelle - Statut civil : Divorcée et maman - Métier : Directrice artistique de mode et mannequin - Groupe : Chestnuts  - Date d'arrivée dans le quartier : juin 2016

Avatar utilisé : Allison Harvard

Caractère/Physique :

On me définit souvent comme étant quelqu'un de carriériste. Ce qui n'est pas faux. J'avoue, par contre, que le travail peut s'agir dans certains cas d'une échappatoire. Ma carrière est quelque chose d'important et c'est une valeur que mon père m'a transmise. Je suis aussi une perfectionniste. C'est sûrement grâce à mon éducation et au Japon. Ne va pas croire que c'est tout ce qui m'importe dans la vie. Je suis quelqu'un de sociable et je suis très protectrice envers les miens. Tu les blesses ? Tu ferais mieux de commencer à courir, car je te jure que tu le regretteras. Oui, j'ai du caractère et de l'ambition, mais pour le métier que j'exerce, il en faut. Je suis aussi ouverte d'esprit. J'aime connaitre les idées des autres et échanger sur des sujets. Oui, je ne braque pas si on a une opinion différente de la mienne. Au contraire, je suis curieuse et je veux comprendre pourquoi. De plus, je suis une personne passionnée et créative. Je suis aussi très tactile. Ce qui peut déplaire aux gens.

Histoire :

Je suis née au pays du soleil levant. Je suis née où les fleurs de cerisier peuvent tomber en belle pluie magique. Je suis née au Japon. Je sais qu'au premier regard, vous vous dites que c'est impossible. Pourtant, cela l'est parce que mes parents travaillaient là-bas. Ma mère y était enseignante d'Anglais et mon père avait comme mission de remettre sur pied des compagnies. Il réussissait toujours, car il y mettait du temps et de l'énergie. D'ailleurs, il a été et restera toujours l'un de mes modèles. Il savait balancer travail et famille. Jamais, il nous négligeait ma sœur et moi. Il avait sa manière de nous montrer qu'il nous aimait. Il nous mettait un peu de pression et nous aidait dans nos devoirs et leçons. Ça et nous donnait des présents. Oui, c'était ainsi qu'il montrait sont affection. Il n'était pas du genre tactile comme notre mère. Il faut bien que je retienne d'elle à quelque part.

Mon enfance dès le départ très dirigé vers les apprentissages. Ma mère, Amalie Jensen, nous apprenait le danois, car elle voulait qu'on apprenne la langue de son pays. Elle nous parlait qu'en cette langue et nos apprentissages à cette, âge-là, se faisait par le jeu. Quant à mon père, il nous parlait en anglais. Il nous arrivait de faire des phrases mélanger, car nous apprenions le japonais à l'école primaire. Enfin, mon enfance, pour certain, peut paraître triste. Pourtant, il ne faut pas croire cela. Je me rappelle d'avoir eu beaucoup de plaisir, d'avoir été au parc, d'avoir fait des choses que les enfants de notre âge faisaient.

À six ans, nous déménageâmes au Danemark. Mon père avait trouvé quelques entreprises ayant besoin de lui. Ce qui plut à ma mère. C'était tout même là-bas qu'elle avait rencontré le bel anglais. Puis, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu sa famille. Oui, elle adorait le Japon, mais son Danemark lui manquait parfois.

J'y ai vécu jusqu'à mes douze ans. C'est, pendant ses six ans, que je fis de la gymnastique. Puis, nous retournâmes au Japon à mon grand bonheur. J'étais une adepte de manga et d'anime à cette époque-là. Je rêvais d'aller au secondaire là-bas. Je voulais porter l'un de ses uniformes que je voyais dans mes petits livres. Puis, les conventions d'animes étaient énormes dans ce pays.

C'est à l'une de ses conventions qu'on me remarqua. Avec mes grands yeux bleus, j'avais l'air d'une poupée. Ils voulurent m'engager en tant que modèle. Mes parents inspectèrent le contrat et me dirent que mes notes ne devaient pas chuter. Enfin, si c'était ce que je voulais. Je leur promis ciel et mers. Au départ, jongler entre ma petite carrière de mannequin et l'école ne fut pas facile. J'eus besoin de beaucoup de soutiens. Surtout, vers quinze ans. Je n'ai pas été à l'abri de la boulimie. Mes parents prirent la décision d'arrêter ma carrière et de me faire consulter. Je me souviens avoir été très en colère contre eux. Je me demandais pour qui ils se prenaient pour me faire ça. C'est à l'âge de dix-sept ans que tout se stabilisa et que je pus remercier mes parents d'avoir fait cela. Je serais peut-être morte à l'heure qu'il est sans eux.

À dix-huit ans, je décidai de partir aux États-Unis pour devenir mannequin et étudier la mode. C'était risquer, mais je savais que j'avais cette force en moi. Je n'allais pas redevenir boulimique. J'allais peut-être même pouvoir aider les mannequins qui en souffraient. Ce qui arriva d'ailleurs.

Je me fis, très vite, remarquer par une agence. Mes yeux en étaient encore l'une des causes. Il n'était pas ordinaire et faisait mon charme. Enfin, c'est grâce à cette agence que je rencontrai, à vingt un ans, Aiden Wilson. Il était venu pour travailler à l'agence. Il me tapa dans l’œil assez rapidement. Nous nous sommes fréquentés pendant un an, avant qu'il me demande en mariage. J'acceptai, car j'étais folle de lui. Ma sœur et mes parents trouvaient cela rapide, mais étaient heureux pour moi. De cette union, un an après le mariage, nous eurent notre petite Sam. J'avais vingt-trois ans.

Je sus gérer ma carrière et ma vie familiale. Comme mon père. Sauf que je savais montrer l'affection à ma fille et mon mari. Malheureusement, les contes de fées n'existent pas. Notre couple se dégrada avec les années. Je m'énervais, car il ne prenait pas soin de sa famille. Il était trop occupé avec son boulot. J'aurais dû être compréhensive, mais j'étais capable de faire les deux. Pourquoi pas lui ? Puis, il y avait cette vieille histoire qu'il n'arrivait pas à oublier. Je pouvais comprendre que la disparition de cette petite fille dans sa jeunesse l'avait marqué, mais... Comment voulez-vous avancer avec quelqu'un qui regarde le passer ?

Nous nous sommes divorcé lorsque j'avais vingt-sept ans. Il m'avait trompé et il me l'avoua après quelque mois. Il m'avoua que l'amour n'était plus là et que nous étions ensemble que pour notre fille. Je ne peux pas dire que cela ne me fit rien. Je ne laissai rien paraître, mais quelque chose se brisa en moi. Sûrement, le rêve de la petite fille que j'étais autrefois. Enfin, nous nous séparâmes. Il fut convenu que Sam reste avec lui. Il était plus stable que moi dans le sens où je devais voyager pour mon travail. Puis, au fond de moi, je voulais qu'il prenne un peu plus ses responsabilités. Bien entendu, je ne manquai jamais de l'appeler, de lui envoyer des petits colis, ...


Je pris conscience, environ un an après, que vivre sans ma fille était très difficile. Oui, je lui rendais, parfois, visite et on se facetimait, mais ce n'était pas assez pour moi. Je décidai, alors, d'aménager à Willow Lane. Ça fait, maintenant, quelques jours que j'habite ici.