Adélaïde L. Sarcmeni
Je suis un : [X] personnage inventé [ ] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : Hypnotic-Song
Ton âge : 24 ans
Comment t'es arrivé là ? Via PRD
Que penses-tu du forum ? J'aime bien
Présence : La quotidienneté est mon objectif
Un truc à dire ? Pas grand-chose. J'espère que cette fois-ci sera la bonne
Informations :
Nom de famille : Sarcmeni -
Prénom(s) : Adélaïde Lyne -
Lieu de naissance : Sidney -
Nationalité : Australienne -
Date de naissance : 6 août 1992 -
Âge : 24 ans -
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle -
Statut civil : Célibataire -
Métier : Institutrice -
Groupe : Apples -
Date d'arrivée dans le quartier : 05 juillet 2016
Avatar utilisé : Troian Bellisario
Caractère/Physique :
Je suis une personne extrêmement complexe, et mon vécu a probablement altéré depuis longtemps le vrai moi, si bien que je suis maintenant un peu perdue quant à qui je suis réellement. Mais heureusement, je vais de mieux en mieux, ce qui fait que je me découvre un peu plus chaque jour...
La première chose à savoir à mon propos, c'est que je suis une intellectuelle-perfectionniste-créative qui adore le calme et la tranquillité. Une touche-à-tout qui adore apprendre, encore et toujours, et qui se nourrit constamment de belles choses et de connaissances dont elle n'aura probablement jamais besoin. Les livres sont un refuge, les cours en ligne une drogue, et la musique classique un défouloir des émotions. J'aime les belles choses, et je suis à l'antipode du stéréotype des filles de mon âge célibataires. J'adore aller au théâtre, écouter de la musique classique, voir des expositions d'art, apprendre, rêver. Les soirées en boites sont pour moi des corvées, et les évènements sociaux de toutes sortes m'exaspèrent au plus haut point.
Vous l'aurez compris, je suis solitaire. Une pure solitaire. Si je pouvais vivre dans une cabane (avec bibliothèque, accès à internet, et forêt aux alentours, cela va de soi), sans voir personne, cela ne me gênerais probablement pas. Mais là n'est pas la question. Je ne dirais pas que je n'aime pas les gens, non. Je dirais plutôt que les gens m'indiffèrent. J'ai tellement souffert en essayant de m'intégrer et en essayant que des gens s'intéressent à moi, que j'ai fini par choisir de ne m'attacher à personne. Enfin, à personne, sauf à une personne. Mais pour lui, j'ai plutôt choisi de rester attachée à lui. Alors non, je ne voue pas de culte à mon oncle, mais je suis consciente que sans lui, je serais encore à Sidney, à vivre chez mes parents, avec mes 130kg, à me morfondre sur mon sort et en étant constamment rabaissée par le connard qui m'a servi de père...
Je pourrais encore passer des heures à vous décrire mon caractère, mais où serait le mystère si je vous dévoilais déjà tout ?
Histoire :
Une histoire. Ma vie n'a rien d'une histoire. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'est pas finie. Après tout, l'histoire se termine lorsque la situation finale est atteinte, et la situation finale de ma vie sera ma mort, mort qui n'est, je l'espère, pas trop proche... Donc mon parcours de vie n'a rien d'une histoire, et encore moins d'un conte de fée...
Je ne peux pas dire que j'ai eu une vie difficile. J'ai reçu tout l'amour dont j'avais besoin en étant enfant. Mes parents étaient des personnes d'une classe sociale moyenne : j'avais ce dont j'avais besoin, nous partions en vacances chaque année, j'irais même jusqu'à dire que le bonheur régnait chez nous. Mes parents, ma petite soeur et moi.
Et puis, j'ai commencé à briller. Je m'étais prise de passion pour la natation, ma soeur m'avait suivi. Nous avions toutes les deux d'excellents résultats et, poussées par un entraineur exigeant, nous avons fini par rejoindre les espoirs d'Australie à nos 10 ans. Everleigh, ma petite soeur, a arrêté la natation cette année-là. Cela a littéralement brisé mon père. Il s'était habitué à cette petite reconnaissance : voir ses filles briller dans les journaux du coin, pouvoir affirmer haut et fort que ses filles étaient les meilleures, qu'elles gagnaient de nombreuses courses, qu'on leur prédestinait à une carrière sportive prometteuse... Et puis, une des deux arrête. La pression a redoublé sur moi. Et j'ai fini, moi aussi, par arrêter.
Et il lui a alors fallu trouver d'autres sources de reconnaissance : il a commencé à travailler d'arrache-pied, au point de travailler parfois 12h par jour, et il est devenu sous-directeur, puis directeur, de son agence ; il a commencé à faire du vélo, en amateur,... En ce qui me concernait, il pouvait toujours vanter mes bonnes notes à l'école, ou même mon année d'avance sur les autres, mais ce n'était jamais assez pour lui.
Et puis, j'ai terminé mes études obligatoires, et je suis rentrée à l'université, où je me suis retrouvée fort démunie. Jamais. Je n'avais jamais travaillé de ma vie, et j'ai été submergée par la quantité de travail à fournir ; j'ai vite abandonné. J'ai passé le restant de l'année à ne rien faire, subissant le regard déçu de mon paternel chaque jour. Durant ces quelques mois, mes parents se sont disputés. Souvent. Mon père faillit faire un coma éthylique à cause d'une tentative de noyade dans l'alcool, il s'en alla au travail pour réfléchir à un moyen de mourir. Et ma mère finit par rester avec lui.
J'ai repris des études l'année suivante, mais les disputes reprirent. En novembre, alors que je rentrais d'une soirée avec des amis, j'aperçus mon père, dans notre jardin, une corde autour du cou. Alors que je lui demandai ce qu'il se passait, il ne cessa de me hurler "Demande à ta mère !", ce que je fis. Elle était dans le salon. Paniquée, je pris un couteau et au moment où je revins près de mon père, il s'était laissé tomber. Je coupai la corde. Mes parents divorcèrent. Je choisis de rester vivre avec mon père, en souvenir de la personne qu'il était lorsque j'étais enfant. Il avait été mon héros.
Il rencontra quelqu'un, mais je n'allais toujours pas bien. J'ai encore arrêté mes études, et je suis partie près de 8 mois aux Etats-Unis, comme au-pair. Et cela m'a fait un bien fou !
Et lorsque je suis rentrée, j'ai repris des études, encore. Et tout a encore empiré. La pression de mon père, son changement, le décès de ma mère, la manipulation évidente de ma belle-mère sur mon père, les tentatives de suicide de ma soeur et sa descente en enfer... Tous ces évènements me rabaissèrent plus bas que terre. Mais je tins bon. J'étais en mauvais état psychologiquement, mais je n'étais pas brisée...
Et puis la délivrance. Mon oncle, le frère adoptif de mon père, venait d'être muté à Sidney. Policier, il s'était retrouvé à vivre avec nous un petit mois, le temps de trouver un logement. Il a commencé à s'occuper de moi, psychologiquement parlant. Par je-ne-sais quel miracle, il a réussit à me reconstruire, petit à petit. Il m'a poussée à reprendre le sport et m'a entrainée, chaque jour. Il me surveillait pour que j'étudie pour réussir mes études. Il m'empêchait d'avoir des idées noires. Il prenait ma défense contre mon père. Et cela ne s'est pas arrêté lorsqu'il a trouvé son propre appartement. En fait, je passais plus de temps là-bas que chez moi... Et j'ai eu mon diplôme, j'ai perdu plus de 60kg, et j'ai repris confiance en moi, du moins un peu. Je me suis découvert une force que je n'avais soupçonnée en moi...
Et finalement, il a à nouveau été muté, à Brisbane, cette fois. Un poste de lieutenant. Il m'a proposé de venir vivre avec lui, histoire de m'éloigner de l'environnement nocif qui était le mien. Comme nous étions deux, on a choisit d'acheter une maison. Je trouvai un poste d'institutrice primaire dans une école proche, et le déménagement eût lieu.