Livia Sanders

Informations :

Nom de famille : Sanders - Prénom(s) : Livia - Lieu de naissance : Brisbane - Nationalité : australienne - Date de naissance : 13 décembre 2006 - Âge : 9 ans et demi - Orientation sexuelle : c’est quoi ? - Statut civil : je sais pas, petite fille mignonne ? - Métier : élève à l’école primaire - Groupe : apples - Date d'arrivée dans le quartier : août 2016

Avatar utilisé : Adriana Camposano

Caractère/Physique :

Moi, je suis super gentille ! J’aime bien aider les gens, après ils sont contents et ils me disent « merci », alors je suis contente aussi. Je suis une petite fille joyeuse, je suis presque toujours de bonne humeur et je rigole beaucoup. Maman dit que je suis un peu fofolle parce que je cours un peu partout et que je ne tiens pas en place. C’est pas ma faute si j’aime pas ne rien faire, c’est nul de rester assis et d’attendre que le temps passe… Elle dit aussi que j’ai un peu trop d’imagination parce que j’aime beaucoup jouer à faire des histoires, surtout avec Lexie. C’est rigolo de faire semblant d’être une princesse ou une pirate féroce – mais une jolie pirate hein, pas une toute moche avec les dents pourries – ou un super-héros qui a des pouvoirs de fou et qui sauve le monde avec sa cape et son slip par-dessus son pantalon.

Des fois, je suis un peu timide avec les gens que je connais pas, mais ça dure jamais longtemps et une fois que je suis à l’aise, je parle tout beaucoup de plein de choses. Je fais parfois des petites bêtises, même si j’aime pas du tout être grondée après, mais c’est normal parce que je suis encore une petite fille. J’ai une technique pour pas qu’on me gronde trop fort, je me mets à pleurer avec plein de larmes et tout, les adultes sont toujours plus gentils quand ils voient qu’on est triste. La maîtresse a dit un jour à ma maman qu’elle s’inquiétait un peu de mon comportement, que je devrais être plus grande dans ma tête à mon âge, notamment à cause de pidou. Pidou, c’est le doudou lapin que m’a offert nanou quand j’étais encore une bébé Livia. Je l’aime beaucoup beaucoup, c’est mon meilleur ami doudou et je l’emmène un peu partout pour qu’il puisse vivre des aventures avec moi. Des fois les gens sont méchants avec pidou, ils disent qu’il existe même pas pour du vrai. Mais je m’en fiche de ce qu’ils disent, moi je sais qu’il a une âme, même s’il est pas vraiment vivant comme moi.

Enfin, moi je pense que c’est pas du tout inquiétant ! De toute façon, j’ai toujours été un peu plus petite que les autres enfants de mon âge. Mais je me dis que c’est pas très grave, j’aime la soupe alors je vais bien finir par grandir un jour, quand je serais grande. J’ai des longs cheveux bruns, c’est chouette parce que je peux me faire plein de coiffures rigolotes avec toutes mes jolies barrettes. Mes grands yeux sont marron et je sais faire le regard-mignon-qui-supplie avec, ça marche presque toujours ! Moi, je préfère porter des habits très colorés, avec des jolis motifs dessus, ou des petits mots rigolos, ou des trucs super mignons. Mais j’aime pas du tout les trucs qui me donnent l’air toute triste ou qu’on dirait que je fais semblant d’être une adulte. Parce que moi, je suis rien qu’une petite fille…

Histoire :

Je suis sortie du ventre de ma maman le treize décembre deux mille six à quatre heures de l’après-midi. Je n’ai jamais eu de papa, seulement une maman. Le monsieur qui a mis la graine était marié et avait déjà une famille avec des enfants, alors il est parti quand il a appris que j’allais exister. Je le sais parce que maman me l’a expliqué quand je lui ai demandé pourquoi j’avais pas de papa comme les autres enfants de l’école. Le monsieur qui a mis la graine lui a menti, elle pensait qu’il était amoureux d’elle mais il lui a brisé le cœur quand elle lui a dit qu’elle avait un bébé dans le ventre. Elle était très triste, maman, quand elle m’a raconté tout ça. Et j’aime pas quand elle est triste, alors je n’en ai plus jamais parlé pour ne pas lui faire de peine. De toute façon, je m’en fiche de ne pas avoir de papa, ça ne m’a jamais vraiment manqué et comme le monsieur qui a mis la graine est très méchant et n’a pas voulu de moi, ça ne me dérange pas de ne pas le connaître. J’ai pas de mamie, ni de papi, ni de tonton ou de tata non plus. Maman dit que sa famille pense qu’il faut être marié pour avoir des bébés et que c’est pour ça qu’ils ne veulent plus la voir. Moi, je pense que la famille de ma maman est bête.

C’était très difficile pour ma maman, d’être toute seule avec un bébé à s’occuper. Elle avait pas beaucoup les sous, on vivait dans un tout petit appartement mais je n’ai jamais manqué de rien. Quand elle a dû retourner travailler après son congé des mamans, c’était la voisine qui habitait au-dessous de nous qui me gardait. C’était une très vieille dame toute ridée, elle sentait un peu bizarre mais elle était gentille. C’était ma « nanou », elle me donnait des gros feutres pour gribouiller et elle racontait encore mieux les histoires que ma maman. Je l’aimais beaucoup, même si ça m’embêtait un peu parfois de devoir rester la nuit chez elle. C’est difficile pour une toute petite fille de comprendre que sa maman doit travailler beaucoup au restaurant pour ramener des sous. Ma maman me manquait, je ne la voyais pas assez souvent mais elle avait toujours une attention mignonne pour moi. Quand je suis allée à l’école et que j’ai appris à lire, elle me laissait des mots d’amour dans mon cartable, ça me faisait toujours plaisir de les trouver. Je sais que je lui manquais aussi, mais elle faisait de son mieux. C’est ma maman mon super-héros préféré.

J’ai tout de suite bien aimé l’école, ma maîtresse était super chouette et c’est rigolo d’apprendre des nouveaux trucs. Bon, les maths ça pue hein, mais j’étais plutôt contente d’aller en classe le matin. Ce que j’aimais moins avec l’école, c’est quand les autres enfants se moquaient de moi. Souvent, c’était à cause de mes vieilles affaires, je gardais le même cartable plusieurs années alors que les autres en recevaient un tout neuf chaque année, et puis des fois à cause de mes habits qui étaient un peu trop petits parce que j’avais grandi trop vite pour le compte de la banque de maman. Mais c’était pas trop grave, même si ça me faisait un peu de la peine, je faisais semblant que je les entendais pas et je dessinais des trucs dans mon coin et ils arrêtaient de m’embêter au bout d’un moment. J’avais pas beaucoup de copines du coup… En tout cas, pas avant le jour où Lexie est arrivée dans mon école.

On a tout de suite été des copines, on aimait les mêmes choses, on avait les mêmes jeux et on rigolait ensemble pendant les récrés. J’étais super contente d’avoir une vraie meilleure amie que je pouvais inviter à la maison le week-end. Moi, je pensais que tous les papas étaient un peu nuls mais celui de Lexie, il est super chouette ! Un soir, j’ai demandé à nanou pourquoi maman n’avait pas un amoureux et elle m’a dit que c’était difficile de trouver un amoureux quand on est une maman célibataire. Alors j’ai réfléchi avec Lexie et on s’est dit que son papa et ma maman pourraient être des amoureux. En plus, comme ça, on serait des sœurs toutes les deux. Alors on a fait ce qu’il fallait pour qu’ils tombent amoureux. J’ai dit à maman que le papa de Lexie la trouvait jolie, et puis on a insisté pour être ensemble encore plus souvent, comme ça eux aussi étaient obligés de se voir. Et ça a marché ! Un soir, ils nous ont laissé à une babysitter – elle était trop nulle, elle faisait que jouer avec son téléphone – et ils sont allés au restaurant rien que tous les deux.

Et puis, il y a pas longtemps, le papa de Lexie et ma maman nous ont dit qu’on allait tous vivre ensemble dans la même maison. On était TROP contentes, Lexie et moi, on allait pouvoir passer encore plus de temps toutes les deux pour jouer et faire des histoires rigolotes ! Ils nous ont emmenées visiter plein de maisons, et c’était cool de s’imaginer vivre dedans. Et puis finalement, nos parents ont décidé d’emménager dans une maison presque toute neuve à Willow Lane, dans la rue des pommes. J’étais un peu triste quand même, parce que je verrais plus autant nanou et qu’elle allait me manquer, mais j’étais super contente aussi. Alors on a fait tous nos cartons, et on est parti tous les quatre pour vivre comme une vraie famille.