Rafael Diaz-Bishop

Informations :

Nom de famille : Diaz-Bishop- Prénom(s) : Rafael Juan - Lieu de naissance : San Diego - Nationalité : Américain - Date de naissance : 24 Avril  - Âge : 31 ans - Orientation sexuelle : Homosexuel - Statut civil : Marié et papa d'une adorable fille - Métier : Vétérinaire - Groupe : Apples - Date d'arrivée dans le quartier : Mars 2016

Avatar utilisé : Julian Morris

Caractère/Physique :

Je n'aime pas vraiment parler de mon caractère, tout simplement parce que pour moi, si l'on veut connaître une personne, il ne suffit pas de lui mettre des adjectifs, il faut passer du temps en sa compagnie, c'est ainsi que l'on peut se rendre compte de sa manière d'être. Enfin, peu importe, je veux bien faire un effort. J'ai entendu beaucoup de choses à mon propos, certaines sont vraies, d'autres moins. Tout d'abord, sachez que je suis quelqu'un de très obstiné, si je veux quelque chose, je n'en démords pas et je fais tout ce qu'il faut pour l'obtenir. Je tiens cela de mon éducation, mes parents m'ont toujours appris à ne pas baisser les bras, toujours se battre pour obtenir ce que l'on voulait. Ce sont de sages conseils que j'applique encore aujourd'hui. N'ayant pas été élevé dans l'opulence, je connais la valeur de l'argent et je suis du genre à traquer la moindre petite économie. Ce côté économe fait bien rire ma famille, enfin un peu moins quand je mets tout le monde en retard alors que nous sommes à la caisse d'un magasin et que je recherche un coupon de réduction que je suis certain d'avoir emmené avec moi. Bah quoi ? Ainsi que je le disais, il n'y a pas de petites économies. Je suis une personne plutôt facile à vivre, souriant et toujours de bonne humeur, j'ai le contact facile, remarquez, dans mon métier c'est un atout, il faut faire preuve de tact et de gentillesse quand on s'apprête à rassurer une personne sur l'avenir de son chat ou de son chien qui doit se faire opérer. Les personnes âgées sont souvent les plus inquiètes, la plupart n'ont plus que leur animal comme compagnie et elles seraient vraiment dévastées si elles devaient le perdre.

Qu'est-ce que je peux vous dire d'autre ? Je dois être atteint du syndrome de Peter Pan, parce que je suis un grand gamin parfois, cela doit paraître un peu bizarre quand vous voyez un type de trente-et-un an aussi excité qu'une puce quand il voit les vitrines des magasins décorées au moment de Noël. Oh je vous rassure, je ne suis pas Cosette, les fêtes Noël à la maison étaient vraiment magiques, j'en garde de très bons souvenirs, mais il est vrai que mes parents se sont beaucoup privés pour que ma soeur et moi puissions avoir un cadeau pour "marquer le coup" comme on dit. Et oui, on avait pas vraiment d'argent. Je suis une personne très protectrice, avisez-vous de blesser ma famille, en parole ou en actes et j'entre dans une colère noire. Je suis rancunier, j'ai vraiment du mal à pardonner. Tout dépend de la faute naturellement. Pour terminer, je dirais que je suis fidèle, en amitié comme en amour, gourmand et que plutôt que les poings, j'aime manier le sarcasme et l'ironie lorsque l'on s'en prend à moi.  

Niveau physique, j'ai le physique très banale d'un homme qui l'est tout autant. Je suis grand, mes yeux sont marrons et mes cheveux châtains. Ils ondulent parfois lorsqu'il pleut. Je suis assez musclé parce que je compense ma gourmandise par du sport, en même temps, il le faut bien si je veux ne pas m'empâter et continuer de plaire à mon mari.  

Histoire :

Cher Journal,

Je ne sais pas encore vraiment si je vais poursuivre cette expérience d'écrire ma vie sur une page blanche, parce que même si cela semble amusant à faire, il faut tout de même avoir quelque chose à raconter, or, bien que j'adore la vie que je mène, elle n'a absolument rien qui sorte de l'ordinaire. Enfin, puisque j'ai commencé, je vais au moins aller jusqu'au bout de ce "chapitre" et je verrai bien pour la suite. Je vais donc me présenter, je m'appelle Rafel Diaz-Bishop et je suis né il y a trente-et-un an exactement à San Diego. Je suis d'origine mexicaine par mes parents, mais du Mexique je n'ai jamais rien vu parce que mes parents sont allés s'établir à San Diego quelques semaines avant ma naissance. Ils ont fait cela pour que je puisse être un citoyen américain. Je ne suis pas fils unique, j'ai une petite soeur qui a huit ans de moins que moi et que j'adore.

De mon enfance, je garde d'excellents souvenirs. Il n'y avait pas beaucoup d'argent à la maison, mais nous étions heureux tout de même parce que nous étions ensemble et puis nous avions un toit au-dessus de nos têtes et de la nourriture dans nos assiettes, c'était le principal. Mes parents m'ont inculqué le goût du travail, la persévérance, mon père me répétait souvent "fiston, si tu veux réussir dans la vie, si tu veux être quelqu'un, tu dois d'abord travailler à l'école et obtenir des diplômes, cela te permettra d'avoir un bon travail." Je sais maintenant que mes parents se sont privés de beaucoup de choses pour que ma soeur et moi réussissions dans la vie et je leur serais éternellement reconnaissant.

Le métier que j'exerce aujourd'hui est réellement une vocation, elle m'est venue lorsque j'avais dix ans. A cette époque, nous avions un chien que nous avions appelé Fluffy, il était vraiment adorable, il avait à peine trois ans lorsque l'accident se produisit. Une voiture le renversa, tout bêtement. J'ai assisté à la scène, j'en ai été vraiment choqué. Nous l'avions emmené chez le vétérinaire bien sûr, mais comme je le disais plus haut, nous n'avions pas beaucoup d'argent et c'est pour cette seule et unique raison que le vétérinaire refusa de soigner Fluffy. A dater de ce jour, j'avais décidé d'être vétérinaire, j'avais décidé que je soignerai tous les patients qui se présenteraient, qu'ils aient de l'argent ou non. Suite à cette "révélation" sur ce que je ferais plus tard, je redoublais d'ardeur au travail à l'école, encouragé par mes parents. Ils pensaient, comme beaucoup de monde que ce n'était qu'une idée en l'air, que des mots que l'ont dit quand on est jeune et qu'on oublie une fois adulte, mais ils ne voulaient pas brimer ma motivation alors, ils m'encourageaient.

Je passais donc au collège, puis au lycée et je travaillais tant et si bien que je pu décrocher une bourse pour aller à l'université. Je ne crois pas avoir jamais vu autant de fierté dans les yeux de mes parents que le jour où je leur ai annoncé que j'allais à l'université. Une fois sur place, je constatais qu'il fallait vraiment travailler dur si je voulais rester au niveau, mais cela ne me faisait pas peur. C'est également pendant mes études que j'ai découvert que j'étais plus attiré par mes camarades masculins que par les courbes de mes copines de classes. J'aime beaucoup la compagnie des filles, pour discuter, rire, elles ont beaucoup d'esprit et d'humour, mais elles ne m'attirent pas. Evidemment, j'avais peur d'annoncer mon homosexualité à ma famille, enfin surtout à mes parents, je ne savais pas comment ils pourraient le prendre. J'ai attendu un an avant de leur en parler. Heureusement pour moi, ils ont plutôt bien pris la chose, papa a eu un peu plus de mal, mais il s'est montré compréhensif, il lui a juste fallu un peu de temps pour s'y habituer.

Une fois mon diplôme en poche et mes études terminées, je me suis fait embaucher par une clinique vétérinaire à San Diego et c'est là-bas que j'ai rencontré l'amour de ma vie : Adrian Bishop. Oui, parce que mon nom d'avant mariage, c'est Rafael Diaz, après mon mariage, j'ai collé le nom de mon mari au mien, mais je vais un peu vite en besogne là. Donc Adrian et moi, nous nous sommes connus alors que j'avais environ vingt-quatre ans. Pendant quatre ans, nous avons vécu une relation vraiment formidable et ensuite, nous avons voulu lui donner encore plus de féérie, nous voulions un enfant. Oui, je sais que biologiquement c'est quelque peu compliqué pour deux hommes, mais tu as entendu parler de l'adoption, non ? Et bien c'est ce que nous avons fait. Nous nous sommes mariés pour commencer, histoire de faire un peu plus "sérieux" et puis nous avons entamé les démarches. Je crois n'avoir jamais rien fait d'aussi long de ma vie. Remarque, cela m'a permis de voyager. Nous sommes allés jusqu'en Corée du Sud pour trouver notre petite Amy, notre princesse. C'était long, certes, mais le bonheur que j'ai ressenti lorsque nous avons obtenu le droit de rentrer avec Amy chez nous, lorsqu'on nous a dit que nous étions officiellement ses parents, ce bonheur n'a clairement pas de prix.

Depuis, je vis un bonheur parfait entouré de mon mari et de ma fille. Professionnellement parlant, il y a eu du changement, en Mars dernier, Adrian a décidé d'aller au pays des koalas pour superviser un projet architectural et naturellement, il nous a emmené dans ses bagages. Ce qui est bien, c'est que je n'ai pas eu de mal à trouver un poste dans une clinique vétérinaire, mais je songe sérieusement à ouvrir la mienne, seulement si je fais cela, je vais être un petit moment sans pouvoir me dégager de salaire, il faut donc que j'en parle avec Adrian pour savoir quelles solutions pourraient exister, j'ai épargné un peu bien sûr, mais pour le moment ce que j'ai ne suffira pas, enfin j'ai le temps, je n'ai pas l'intention de l'ouvrir demain cette clinique de toute façon.  

Bien, c'est sur ces mots que se conclu le premier chapitre de ce journal.

A bientôt

Rafael Diaz-Bishop.