Ellie Imogen Anderson
Je suis un : [ ] personnage inventé [X] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : Robbie
Ton âge : 26
Comment t'es arrivé là ? partenariat
Que penses-tu du forum ? coloré, pétillant, accueillant visuellement !
Présence : 2/7j
Un truc à dire ? pas de paille dans un soda, merciInformations :
Nom de famille : Anderson -
Prénom(s) : Ellie Imogen -
Lieu de naissance : Canberra -
Nationalité : Australienne -
Date de naissance : 22 juin 1999 -
Âge : 17 ans -
Orientation sexuelle : Homosexuelle -
Statut civil : Célibataire -
Métier : Lycéenne -
Groupe : Blueberries -
Date d'arrivée dans le quartier : été 2016
Avatar utilisé : Lia Marie Johnson
Caractère/Physique :
Vraie blonde, Ellie déjoue tous les préjugés qu'on peut dresser à l'encontre ce genre de femmes. De nature curieuse et prête à faire appel à son imagination dans n'importe quelle situation, Ellie sait se montrer autoritaire malgré son âge encore jeune. Franche et spontanée, elle parvient à être la décideuse de ses actions qu'elle assume avec détermination. Elle évite un maximum de le faire, mais si elle devait être amenée à mentir pour une bonne raison, Ellie en serait capable et ne démordrait pas de maintenir ce qu'elle invente ou nie. Elle ne tente nullement de refouler son homosexualité, mais craint quelque peu les regards, mais surtout l'opinion que sa mère pourrait se faire d'elle si elle l'apprenait. Ellie a peur de décevoir sa mère qui représente tellement de choses à ses yeux qu'elle lui pardonne sans toutefois comprendre sa nouvelle relation avec Marcus White : elle pense que sa mère commet une erreur comme elle a pu le faire il y a quelques années en se laissant tomber sous le charme d'un homme plus âgé par pur besoin sans regarder aux conséquences ni à la réalité de la situation. Du coup, la situation familiale a été réorganisée avec le déménagement dans la maison de la famille White où Ellie apprend à vivre avec une demi-soeur et surtout un semblant de représentation paternelle qu'elle désapprouve ainsi que le fils de ce dernier qui deviennent soudainement les premières présences masculines quotidiennes qu'Ellie doit apprendre à côtoyer. Elle qui semblait si satisfaite de vivre paisiblement avec sa mère, Ellie doit surmonter ses appréhensions ainsi que ranger les complexes qu'elle entretient avec son corps, surtout ses cuisses et la taille de quelques vêtements comme les pantalons et les petites culottes. Très suspicieuse de découvrir un jour son demi-frère fouiner dans ses affaires, elle ne lui laisse aucune marge d'erreur, préférant même lui parler sèchement afin qu'il ne tente aucune manoeuvre délicate avec elle. Pour Ellie, les garçons n'ont pas à se mélanger avec les filles, car c'était ainsi toute sa vie et qu'elle ne voit plus le monde différemment. Ce n'est plus à dix-sept ans qu'on va la changer sur ça : une fille n'a besoin que de copines et de femmes dans sa vie, et peut très bien s'en sortir sans le soutien ni la préoccupation une seule seconde d'un homme.
Histoire :
Depuis ce jour où elle a posé ses lèvres sur les miennes, je me demande réellement s'il n'est pas possible de vivre dans un monde sans garçon tout en ne manquant pas de ce bonheur qui rendrait heureuse. Quand je retrace mon passé, j'en fais le constat flagrant au fil de toutes ces histoires qui font que je suis celle que je suis aujourd'hui. L'absence d'un homme dès mes premières années a sans doute déterminé tout ce qui s'en est suivi depuis maintenant presque dix-huit ans. Le karma ou le destin, je présume. Ma mère n'a eu besoin de personne pour me consacrer tout l'amour qu'elle portait chaque jour, trouvant le temps entre la fin de ses études et ensuite son boulot alors que j'étais toujours en bas-âge. C'est une maman formidable que j'ai la chance de compter à mes côtés depuis le tot premier jour et qui m'a donné cette force d'être aussi épanouie dans mon enfance, relayant le manque d'un père en un détail anodin presque inutile à en débattre. Le sujet jusqu'alors ignoré est revenu sur la table lors de tables de discussions au collège puis au lycée. Peu me comprennent, autant les filles que les garçons, même si ces derniers semblent encore plus ahuris par la conception que je me suis faite de la relation que pourrait entretenir une fille avec ses parents. Je n'ai pas cherché à creuser davantage sur l'ignorance de ce dont j'aurais pu bénéficier pendant tout ce temps. Je suis restée avec mes cercles d'amies à qui je ne me confiais qu'à l'envie de parler de ce que j'ai vécu dans un foyer à cent pour cent féminin avec ma mère en unique tutrice.
J'ai cependant craqué à quinze ans, pour un de ces grands frères qui semblait avoir l'image de cette figure laissée vide dans ma vie. L'adolescence et la découverte de soi ainsi que de son corps qui nous rappelle combien nous sommes purement humains dans nos aveux de faiblesse. Il était beau et m'inspirait confiance en motivant mes rêves de petite fille. Je me sentais au centre de la scène avec ses yeux comme rétroprojecteurs m'éclairant de mil feux et lumières. Sous ses encouragements, j'ai participé à
Australia's got talent avec l'espoir de devenir la célébrité qu'il me voyait bien aspirer à être. Seulement, mon parcours dans cette émission s'est rapidement achevé, et la petite princesse est restée avec son chevalier qui ne montra plus que ses désirs d'adulte. Le spot s'est éteint sur les planches où je suis restée un instant à me demander si je devais en descendre ou recommencer, assumant avoir déçu. J'ai vite compris dès lors que je n'étais pas la seule dans ce royaume et que d'autres starlettes attendaient elles aussi leur prince charmant. Le mien en l'occurrence, qui allait atteindre la majorité. Moi j'allais sur seize ans, et notre couple lui n'allait certainement pas survivre à l'hiver. Je ne voulais plus qu'il m'emmène. De toute façon, ça fait trop mal au cul de se balader à cheval.
Si je me suis raccrochée à une bouée dans ma dérive, c'est parce que je n'étais pas encore assez forte. Mais je le suis devenu en peu de temps, au cours de ma seconde relation avec un garçon. Je m'étais rabattue sur ce qu'il restait de disponible : celui-ci, quelque peu effacé, silencieux en chimie et sommairement actif dans les cours de langues modernes. Né début mai, il n'était pas pour autant plus mature que moi, et je l'ai vite constaté. Réservé et maladroit dans la relation, je ne sais toujours pas comment j'en étais arrivée à sortir avec lui. Il n'était mignon que dans ses hésitations, alors je me suis résignée à porter la culotte, ce qui ne m'arrangeait guère puisque je n'avais pas besoin d'un entiché de service. Je lui ai donné sa chance qu'il n'a jamais réussi à décrocher. Nerveux une fois ensemble, gauche dans nos rendez-vous, la fascination qu'il me portait n'existait que parce qu'il sentait que j'étais différente, à tel point que ses fixations se portaient entièrement sur mon anormalité. Sa position à mon égard a gonflé l'assurance que je n'avais pas mais que je fus obligée de dresser pour le remettre plusieurs fois à sa place avant de rompre de manière humiliante. Je me modérais toutefois, consciente que j'avais également mes propres complexes sur un corps que j'avais laisser se développer un peu trop après ma première rupture. Ca me faisait du mal de l'abandonner en l'état, mais il semblait être un cas assez désespéré pour que je continue à m'investir.
L'exaspération que je dégageais suite à mes relations foireuses se sentit dans tout mon réseau d'amies. Plusieurs d'entre elles me rassuraient sur les mauvais épisodes à oublier pour penser à celui qui valait la peine d'être d'une patience exemplaire. J'étais contente d'être ainsi entourée et commença ma période où je me satisfaisais pleinement des moments de détente et de franche rigolade avec les filles sans me prendre la tête plus longuement à propos des mecs. Mes notes scolaires remontèrent même grâce à cette nouvelle vision de la vie à laquelle je souriais dès que je passais des heures avec celles qui rendaient mes journées pétillantes. Les cours s'achevaient, préparant le terrain pour les partiels de fin d'année académique. Nous étudions en groupe pour obtenir les meilleures notes possible tout en s'autorisant des sorties entre deux matières. Seulement, certaines craignait de ne pas être admises au niveau supérieure et l'attente des résultats restait longue et haletante. Avec Rebeccah, nous eûmes une discussion la veille de la proclamation, où elle tremblait de songer à l'éventualité que l'une de nous ne suivrait pas les autres en terminale. Sans arrière pensée de ma part, je lui promis que quoi qu'il arrivait nous ne nous oublierions pour autant jamais. C'est alors que Reb's, que je trouvais étrange depuis quelques minutes, se laissa aller vers l'avant pour m'embrasser comme dans les films. Elle s'écarta aussitôt ,se confondant en excuses, tandis que je ne trouvais pas de mots pour la calmer que tout irait bien. Cet échange m'a retourné le cerveau que je suis restée muette jusqu'au matin, répond à ma mère par le silence en montant me coucher après être rentrée. J'ai reçu des textos de Reb's qui continuait par écrit de réclamer mon pardon et de m'expliquer ce qui l'avait poussée à agir de la sorte. Je coupais mon téléphone, avisée que la nuit portait conseil. Mais au lendemain, le goût et la mémoire des sensations éprouvées étaient intacts. Un appel en absence et d'autres textos ne cessaient de provenir de Reb's à qui je n'en voulais que pour une seule chose : qu'elle se soit arrêtée si rapidement de détacher ses lèvres des miennes.
N'en parlant à personne, ni même à ma mère qui a tant fait pour moi, j'ai continué de vivre et d'imaginer ce que pourrait bien contenir mon avenir. Quand je revois Rebeccah en classe - car oui nous avions toutes deux validé notre année -, je ne peux m'empêcher de croire que cela puisse bien être le meilleur futur pour moi : continuer de grandir avec une femme, qui prendrait le relais de maman pour me faire découvrir les choses que je dois attendre d'une autre personne que celle qui m'a enfantée. Mais je n'ai encore que 17 ans, et beaucoup de choses peuvent encore arriver, comme succomber à Jason. Pour l'instant, c'est juste hors de question, mais j'ai l'impression que tout peut survenir avec moi. J'en sais rien, parfois je ne me comprends pas, je me demande ce qu'il peut bien trouver chez moi et mes quelques courbes un peu trop prononcées. En attendant, j'en pince pour mon amie qui ne m'a toujours pas prouvé que ce qu'elle ressentait pour moi était conforme à ce que sa bouche m'a laissé concevoir. Devrais-je être celle qui reprend les responsabilités dans tout cela ?