Synyster Grenayde
Je suis un : [x] personnage inventé [ ] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : Danny
Ton âge : A force vous devez savoir
Que penses-tu du forum ? Génial
Présence : Tout le temps
désolé pour vous
Un truc à dire ? Celui-ci, sera vraiment, vraiment moins bizarre
Informations :
Nom de famille : Grenayde est mon nouveau nom. Initialement je m'appelle Allen, mais j'ai décidé de tourner la page. -
Prénom(s) : Synyster est également nouveau, j'ai dû payer une vraie fortune pour changer totalement d'identité, mais ça m'a grandement aidé pour m'en sortir. Sans quoi, à la naissance mes parents m'ont prénommé Tobias. -
Lieu de naissance : Banlieue de Sydney, dans une clinique privée. -
Nationalité : Australienne -
Date de naissance : 6 November 1976-
Âge : 39 ans-
Orientation sexuelle : Bisexuel, la prison ça vous éduque à tout. -
Statut civil : Célibataire -
Métier : Écrivain, ancien taulard
Groupe : Cherry Street -
Date d'arrivée dans le quartier : 1er Aout 2016
Avatar utilisé : Ville Valo
Caractère/Physique :
D’un point de vue caractériel, je ne suis plus le même homme. Vingt ans de prison vous transforment complètement. Je suis quelqu’un d’extrêmement lucide et d’un calme quasi olympien. Du moins, j’ignore comment je pourrais réagir si je voyais un autre type du genre de mon salopard de frère, je crois que je le tuerais… J’ai probablement quelques pulsions meurtrières, c’est un détail… Je suis calme, ou peut-être bien une cocotte minute…
Altruiste, j’essaie de l’être. Pour me racheter une conduite quelque part. Pour tenter d’oublier, ou de passer à pleinement à autre chose. Je me sens bien quand j’aide les gens, ça m’aide à dormir. Car je suis un véritable insomniaque. J’écris beaucoup la nuit. C'est pas façon de rêver.
Je suis jovial, du genre trop sincère, mais qui ne cherche pas la bagarre. Je suis plutôt du genre à essayer de tempérer les choses, mais je sais me battre, encore un plus de la prison. Je déteste parler de la prison ceci dit, je hais parler du passé, j’aimerai mieux tout oublier. Des tocs, j’en ai pas mal. A force de ranger, lit au carré, plié le linge,… C’est de nouvelles habitudes. Je suis assez effrayé dans la foule, je me suis habitué à être reclus dans un coin, je peux paraitre assez associable quand je ne suis pas dans un bon jour. J’ai l’air assez effrayant, avec mes cernes, mon look un peu inqualifiable et mes tatouages. Les gens n’ont pas envie de venir vers moi, surtout quand ils apprendront qui je suis, j’imagine que la situation ne sera que bien pire. Ceci dit, je ne regrette pas. Je resterais toujours ce rêveur, personnage un peu loufoque, sans pudeur et riche d’émotions. Je ne renierai jamais ce que je suis, bien que je sois… Un tueur.
Histoire :
C’était mon dernier jour de taule, le dernier à l’ombre. Ce jour que l’on attends plus, que l’on a sentit durant tout ce temps… Si lointain. J’avais égaré ma vie, je n’étais plus personne. Je pouvais enfin tout recommencer, devenir quelqu’un d’autre. Vingt années derrière les barreaux, ça donne à réfléchir. La valeur de la vie change, les plaisirs simples retrouvent toute leur importance et l’on devient tellement lucide… Je savais ce que je voulais faire désormais, j’étais prêt. Ma première volonté était d’aller boire un café, sur une terrasse parmi les gens ordinaires. Respirer l’air de dehors, écouter les bruits de la vie, me laisser surprendre par les changements, être dépassé, être en vie. On pourrait se demander si je méritais vraiment De sortir d’ici, car ceux qui vont en prison aussi longtemps ne sont pas des enfants de chœur. Je sais que l’on me cracherais volontiers au visage de me voir sur le point de sortir à enfiler les mêmes vêtements que j’avais laissés ici vingt ans plus tôt. Les juges eux, ont pensé que j’étais digne de vivre à nouveau, que j’avais mérité d’être relaxé. Je comptais bien le prouver.
J’avais préparé ma sortie avec soins, parce que j’ai toujours su qu’un jour j’allais franchir les portes du pénitencier vers la vie. J’avais des projets plein la tête, mais j’avais connaissances des difficultés qu’ont les anciens écroués à se réinsérer dans la vie normale. J’avais écrit un livre en prison… J’avais toujours aimé la science-fiction et le monde des super héros. C’est pourquoi j’avais décidé de mêler les deux univers, je crois que l’on n’a jamais vu ça en format manuscrit, je sais que cette œuvre peut marcher. J’en étais convaincu même, je croyais au monde meilleur.
Non, je ne me suis pas risqué à écrire mon autobiographie… Qui voudrait lire de telles horreurs ? Qui ne le sait pas déjà via les journaux ?
Le salaud qui a tué son propre frère.
Je savais qu’en sortant d’ici, j’allais avoir un compte en banque débordant. Ouais, j’étais un taulard riche. Ma mère est morte, j’avais eu ma part d’héritage. J’aurais pu refuser, mais j’avais à l’époque encore de la haine au fond de moi. J’en avais longtemps voulu à mes parents d’avoir témoigné contre moi, à croire que personne n’avait jamais voulu admettre que j’aurais pu mériter la moindre compassion. Non, pas une seule. J’avais tué, je n’étais rien d’autre qu’un assassin. Il avait fallut qu’un jour ma mère m’eut dit au parloir que je ne méritais pas de vivre, que je ne méritais pas leur nom. J’ai pensé qu’elle avait raison. Alors j’allais utiliser cet argent pour changer mon nom, pour effacer mon existence et gommer en partie la honte que j’ai pu leur infliger. Et puis, ça en jette comme nom d'auteur.Je suis repenti, mais malgré tout… Je ne regrette pas ce que j’ai fait.
Jamais d’ailleurs, je n’ai songé au regret.
Mon enfoiré de frère avait seize-ans à l’époque et moi trois années de plus. L’on vivait dans notre riche baraque, on était bien. Je m’entendais bien avec mon frère d’ailleurs, on faisait du sport ensemble et j’le surprotégeais un peu trop. Mon frère n’avait pas hérité d’une grande beauté, c’était un grand frustré et un intello. Moi j’étais bien plus imaginatif, mais tout roulait pour moi. J’avais rien à envier à mon frère. Non, contrairement à ce que l’on aurait pu dire contre moi, que sa réussite m’avait frustré à tel point que j’aurais monté toute cette histoire par pure jalousie. Mais c’était un soir de noël familial, c’était une très bonne ambiance et on s’était régalé. Mon frère c’était absenté depuis un moment, je voulais le trouver pour manger une part de gâteau. Je suis passé en silence devant la chambre qu’occupait ma tante pour le séjour car ma cousine de cinq ans y dormait. Mais j’y ai entendu des bruits étranges…
J’ai pensé qu’elle cauchemardait, c’était inadmissible pour un noël !
Mon frère était un sale enfoiré de pédophile.
Il m’a dit que si je l’ouvrais, il me tuerait. Je me suis tût, j’étais effrayé. Un monstre vivait chez nous. J’ai raté mes examens de fins d’années, j’ai arrêté la fac alors que mon frère continuais d’exceller, il me narguait. J’ai commencé à le menacer, il riait que j’étais désormais son complice. Arrivé l’été, j’ai décidé d’en finir. J’ai décidé de mettre fin à son existence. J’avais disjoncté, probablement. Mon frère était un monstre, sans culpabilité et je n’avais aucune idée de savoir s’il avait déjà fait cela avant ou s’il allait recommencer. Je ne dormais plus, ne mangeais plus, j’étais bousillé… Alors je l’ai tué, de sang froid. Pour que ma propre culpabilité s’envole, j’avais tenté de maquiller ça en suicide, mais la justice à fait son travail. Alors, quand je suis passé aux aveux, personne n’a cru en mon alibi. Ma cousine traumatisée n’a su parler et moi, j’étais condamné pour meurtre avec préméditation.
Si c’était à refaire, je recommencerais.
Uniquement pour la paix de mon âme et celle de ma cousine.
La prison n’est pas une partie de plaisir, malgré tout j’ai pu m’y reconstruire, trouver la force de voir en l’avenir. J’ai fait des rencontres culturellement intéressantes, j’ai appris à ne plus jamais me fier aux apparences. J’ai été encouragé dans mes rêves et il me semblait que la violence me quittait. Alors aujourd’hui je sors, je deviens quelqu’un d’autre… Je vais publier mon livre et un autre encore… J’avais décidé de m’éloigner de Sydney, de trouver un endroit de paix. C’est un type en taule qui m’a parlé du quartier dans lequel sa femme vient de s’installer avec leurs trois gosses. Cela lui ferait plaisir que je veille sur elle, bien sur, il m’a menacé si j’osais ne serait-ce que tenter de la draguer, elle était chasse gardée. J’n’avais pas envie de finir découpé en morceaux comme le type qu’il a tué, alors je serais sage. Willow Lane est ma prochaine destination et mon nouveau départ.