Amy Diaz-Bishop

Informations :

Nom de famille : Diaz-Bishop - Prénom(s) : Amy - Lieu de naissance : A Andong, dans la Corée du Sud - Nationalité : Américaine maintenant - Date de naissance : 12 juin 2010 - Âge : 6 - Orientation sexuelle : J'ai pas de boussole ! - Statut civil : Je n'ai aucun copain défini actuellement ! - Métier : Ecolière - Groupe : Apples - Date d'arrivée dans le quartier : En mars 2016

Avatar utilisé : Hwang Si Eun

Caractère/Physique :

Histoire :

« Moi avant, je m’appelais Choi Se-Jin. Je m'appelle aussi Amy. J'ai les yeux bridés. » Il y’a toujours quelqu’un pour lui dire qu’elle ne ressemble pas à ses parents. Mais elle s’en fiche. Elle a des parents. Les meilleurs, même ! Elle est née loin d’ici. En tout cas « pas très près » comme elle dit. Elle ne sait pas où c’était. La mémoire en conscience n’existe pas à l’âge qu’elle avait. Elle sait qu’elle n’a pas de mère, et qu’elle n’en aura jamais. Et lorsqu’un enfant l’embête, elle répond qu’elle a deux papas et que c’est mieux. Sa mère, elle est morte quand elle avait douze mois, et son père, … On ne sait pas. Elle avait bien une grand-mère, mais elle n’a pas voulu d’elle. En fait, c'est qu'elle ne pouvait pas la garder. Les moyens étaient restreints. A deux ans, un couple d’anglais s’est présenté à l’orphelinat. La femme ne pouvait pas avoir d’enfant, et le mari pleurait en la voyant. Amy n'aime pas les gens qui pleurent. Ca la rend triste. Mais dans leur histoire, c’était comme dans les histoires d’amour. Il y’en avait un des deux qui était moins amoureux. L’adoption a été annulée, mais Amy n’a jamais su pourquoi. Il y'a eu un problème à la dernière minute. De toute façon, petite comme ça, on ne se rend pas compte des choses. Après tout, pour elle, c’était un peu pareil. Alors elle repartait jouer, en attendant que ses parents arrivent. C’est seulement après avoir eu quatre ans que Choi Se voit arriver Adrian et Rafael. Elle les a regardés, de haut en bas, en long, en large et en travers, comme si elle les étudiait. Elle les trouvait marrants à se tenir par la main, elle ne connaissait pas d’hommes qui le faisaient. Puis elle trouvait ça mignon aussi. Ils lui souriaient. Alors elle leur souriait. Ils avaient l'air de bien l'aimer. Alors elle allait bien les aimer. Ils lui parlaient sans qu’elle comprenne. Elle continuait à sourire et a permis qu’ils la prennent un peu dans leurs bras. D’habitude elle n’aime pas trop ça, mais c’était différent. Amadouer un enfant c’est comme dompter un cœur. Parfois c'est un peu long. Puis elle ne comprenait rien. Elle avait envie de leur dire « Mais parlez un peu comme moi ! » mais c’était à elle d’apprendre. Elle n’avait pas le droit de partir, pas tout de suite. Pas avant plusieurs mois passés en Corée avec ses papas adoptifs. Une fois partie elle n’avait pas envie de revenir. On lui avait parlé de San Diego. Elle commençait seulement à apprendre l’anglais. Dire que tous les gens là-bas parlent comme ça. Elle savait dire « Papa » au moins. Pour ça, c’était pas très compliqué. Elle n’avait pas à dire maman. Aux Etats-Unis, ils l’ont appelée Amy. Pour l’intégration ou la prononciation. Ou pour qu’elle se sente complètement américaine. Elle a eu du mal pour commencer, ensuite s'est adaptée. Puis quand on lui a dit, après un an de vie commune à trois à San Diego qu’ils déménageraient pour l’Australie, elle n’a pas trop bronché. Elle ne sait évidemment pas qu’il y’avait comme un océan entre eux au départ, mais maintenant, elle les a adoptés, Adrian et Rafael.