Hippolyte Mills
Je suis un : [x] personnage inventé [ ] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : Abruti
Ton âge : 23 ans
Comment t'es arrivé là ? Poudre de cheminette !
Que penses-tu du forum ? Magnifico
Présence : Tous les jours ?
Un truc à dire ? Manque de smiley !
Informations :
Nom de famille : Mills est le nom offert par mon géniteur, depuis je m'efforce à en trouver de beaucoup plus chouettes. Pour l'instant je suis un
Gallen-Kallela -
Prénom(s) : Dans cette partie du jeu qu'est ma vie je suis me fais appeler de divers noms, mon nouveau choix est
Frank. J'ai été James, Logan (un de mes preférés pour les XMEN), Clyde ou encore Vladimir. Mon véritable prénom est Hippolyte et personne ne le sait, mis à par certains psychiatres du pays. -
Lieu de naissance : Quelque part dans un bled en Australie dans la Nouvelle Galle du Sud -
Nationalité : Australienne -
Date de naissance : douze octobre 1993 -
Âge : vingt quatre ans dans quelques semaines et il est hors de question de fêter un anniversaire loin de ma famille bien que je prétendrais en avoir dix-neuf. -
Orientation sexuelle : Bisexuel, assez désintéressé de l'amour passionnel au profit d'un amour naturel entre membres d'une même famille tellement plus sincère. La passion naitra peut-être à Willow Lane, mais j'en doute. -
Statut civil : Célibataire -
Métier : Ex patient de psychiatrie devenu étudiant en psycho, pour le moment. Sans profession, je ne compte que sur mes capacités à manipuler et à être choyé. Il m'est arrivé de travailler, pour faire semblant de m’insérer afin de faire plaisir à mes familles mais ça n'a jamais duré. Je suis un pauvre vivant dans le confort d’autrui. -
Groupe : CHESNUTS -
Date d'arrivée dans le quartier : Juin 2016
Avatar utilisé : Ash Stymest
Caractère/Physique :
Je suis un poison.
Mortel, je m'écoule dans vos veines.
Je n’ai jamais appris à nager, bien que j’ai du souvent me trouver abandonné seul au fond du lac de mon existence. Je suis terrifié à l’idée de couler, l’eau m’effraie depuis qu’elle a pu couler de mes yeux et m’eu laissé vulnérable dans un monde indifférent. Un monde qui en sait beaucoup trop sur moi.
Des dossiers à mon propos, il y en a :
Pour commencer, mon casier judiciaire est vomissant de chef d’accusation : usurpation d’identité, falsification de papier d’identité, abus de confiance, atteinte morale, escroqueries, … mais je n’ai jamais été emprisonné au-delà d’une garde à vue puisque je suis un malade mental. J’ignore si être interné et pire que la prison, mais je ne suis pas un criminel, ils se trompent tous sur les véritables coupables. Je déborde d’imagination. J’ai une grande sensibilité artistique. L’on me traite de fou, mais je n’ai jamais parlé de licornes ou de dragons comme certains camarades des divers asiles où j’ai été interné. Je ne me suis jamais considéré comme malade mental, les autres ne me comprennent pas c’est la seule réalité. J'ai malgré cela un dossier médical, ou plutôt psychiatrique bien chargé de divers mots savants.
Je vous expliquerai.
J’ai adopté un look plutôt sombre et plutôt mode à l’âge de seize ans. Je suis très grand et terriblement maigre, un air naturellement enfantin m’aide à duper plus facilement. Souvent j'ai l'air négligé, mes vêtements sont abîmés et mes expressions théâtrales font de moi un adorable débile masquant une fourbe intelligence. Je suis un garçon manipulateur sans pudeur. L’hôpital aide à essuyer toute dignité et je n'ai plus honte de rien.
J’ai passé beaucoup de nuit dans les rues de ce pays et plus rien ne semble me faire peur. Les nuits sont si sombres au cœur de la solitude. Il me semble souvent que jamais l’aurore ne luira plus jamais en ma vie et que c'est la nuit la plus noir. Je fais beaucoup de cauchemars, je dors très peu et c’est pour cela que j’ai le teint plutôt gris et souvent des cernes atroces. Dormir est un véritable cauchemar. J’éprouve une réelle phobie envers les médicaments. Un simple cachet d’aspirine me donnerait des crises d’angoisse. Il faut dire, en psychiatrie les médicaments ont toujours eu des effets terribles sur mon être. Je fume beaucoup, souvent en cachette comme si on allait me gronder, c’est toujours plus agréable de se dissimuler pour fumer.
Lorsque je pense à moi-même, à cette personne - cet Hipollyte - je me sens triste et j’ai terriblement besoin de mourir. Jamais je ne me suis confessé à l’église, j’ai oublié de croire en Dieu car il n’a jamais cru en moi et j’en ai décidé d’en faire de même ; ainsi je continue à ne pas exister.
C’est comme cela que je disparais.
Ouais…
Histoire :
« — Je n’ai jamais éprouvé le besoin d’être moi-même, car je sais combien cette personne est décevante et que nul ne l’aimera jamais car c’est impossible. Cette personne si fanée que je suis, elle n’existe pour personne et je me suis enfouie dans les cendres d’un passé terminé pour revenir brulé à vif. »
Il hoche la tête, c’est une manie que le thérapeute effectue lorsqu’il ne comprend pas le discours d’Hippolyte. Ensuite, il fronce les sourcils, après toutes ses semaines j’avais décrypté le comportement de ce maudit psychiatre…
« — Tu ne comprends pas. Pourquoi tu viens ici me parler, puisque tu ne veux pas comprendre ? Laisses-moi tranquille, Hippolyte n’existe pas et je ne suis pas ici. »
Il n’a rien dit et c’était nouveau. Je me suis penché pour le regarder car il me fixait étrangement. Je me suis levé lentement et il ne m’a pas ordonné de m’asseoir. Étrange. J’ai malgré tout dessiné un sourire sur mes lèvres sur lesquelles je percevais un gout de mort. J’ai pensé parfois l’offrir à tous ces gens en blouse mon baiser mortel. Ils croient qu’ils peuvent entrer dans ma tête, mais ils se trompent parce qu’ils cherchent après quelqu’un qui n’existe plus depuis bien longtemps.
« — Pourquoi tu ne dis rien ? Tu me déteste, je le sais… Tu veux me tuer… Je ne suis pas un criminel ; je n’ai jamais tué personne. Je suis un gentil garçon...
— Arrête de jouer au petit chiot, Hippolyte. Je connais ton numéro.»
Une lueur narcissique traversa mon regard.
Je n’essaie pas de m’enfuir parce que je sais qu’ici c’est impossible, j’ai déjà prévu mon évasion de toute manière, j’ai entourloupé le type de la blanchisserie avec ma voix immature et cette tronche de gamin battu. Là n’est pas la question, il a encore posé cette question et désormais il ne dit plus rien et cela m’enrage. Il a demandé : pourquoi ne bâtis-tu pas ta propre famille, celle d’Hippolyte Mills… Parfois je lui crache au visage, parce qu’il me fait du mal à parler de cet homme. Il ne sait pas à quel point j’ai souffert à essayer d’être cette personne. Oh si… Il le sait puisque je lui ai déjà tout dit il y a quatre ans, j’ai pensé que si je lui racontais mon passé il acceptera de me laisser partir. Ce n’est pas si simple, voila ce qu’il m’a répondu. Jamais je ne le pardonnerai. Pourquoi est-ce que je suis à nouveau ici ? Si seulement l’on m’avait véritablement aimé, personne n’aurai appelé la police… Lui, il me déteste et me force à en parler… Encore et encore… Je ne suis pas réel et personne n’est là. Je lui réponds souvent qu’il est fou et qu’il ne parle à personne et je ris aux éclats.
Pourtant, c’est moi qui reste enfermé ici dans ce pyjama immonde…
Ce n'était pas si drole que ça, dans le fond.
« — Je ne me souviens pas de ce garçon. »
Il me demande d’y réfléchir car cela devrait me revenir. Il a dit que c’était un genre de garçon qui ne s’oublie pas, un être unique qui ne demande qu’à exister.
Le temps est brusquement immobile.
« — Je ne me souviens pas de ce garçon. »
Je l’ai répété, un sourire en coin. Il me dit que je mens. J’ai serré le poing et il me fixe toujours. Doucement, il fait glisser sur la table qui nous sépare un dossier. Mon visage est si morne et désespéré sur cette photographie. Je le fixe et quelque chose s’échappe de mon œil et...
Je ne sais pas comment survivre à ça.« — Je suis obligé de le faire. Je suis obligé de mentir pour exister. Tout le monde ment, le monde entier n’est qu’un mensonge. Autour de moi, personne ne veut dire la vérité, ils sont tous dans cette conspiration. Personne n’accepte la vérité, personne n’accepterai que je ne veuille pas vivre. Personne… Alors… Je suis obligé de mentir pour survivre. Je mens ou je meurs. Je ne peux pas respirer, je ne peux pas être ce garçon. Je suis obligé de le faire. »
Il reprend le dossier épais et écrit sans rien dire. Pour la première fois, il ouvre son tiroir et brise une barre chocolatée. Je tends la main et il me dit de la donner à Hippolyte car il la mérite. J’ai mordu dedans et il a sourit pour la première fois et moi aussi. Il croit que je vais guérir.
Encore une fois, j’ai gagné.---
Sydney était une ville sympa. J’ai beaucoup appris sur les gens en vivant ses rues et certaines des maisons. Après cette évasion je dois la quitter et même si je me suis faufilé pour les regarder par la fenêtre – une ultime fois - je ne crois pas qu’être Victor Blum était ce dont j’avais besoin. Pourtant maman fait des plats exceptionnels et Brenda est très jolie ; mais Henry et ses problèmes de drogues avait tout gâché. Si seulement maman avait cru en moi, mais je n’étais qu’un étranger… J’aurai du le tuer, lui faire avaler ce cocktail mortel auquel je songeais depuis des semaines… Je n’ai pas voulu que maman soit triste à cause de moi. J’ai perdu parce que j’ai eu pitié… Souvent j’y pense, à tuer… Puisque moi, l’on me contraint à vivre. J’ai le sentiment qu’un jour je devrais tuer et remplacer ce vide, je le sens au fond de moi…
Ce lien étroit avec la mort.Je suis retourné à macabam street et j’ai récupéré mes affaires. Je les avais confiés à Oscar, un clochard de la quatorzième qui pense que je suis son cousin et que je vais nous sortir de cet enfer quand j’aurais touché l’héritage de mon père vivant en Colombie et qui est mort écrasé par un char de chantier. Je n’ai qu’un vieux sac avec des vêtements tassé au fond que j’ai échangé avec mon pyjama d’hôpital. Il se marrait le Oscar, il me disait que j’avais l’air d’un fou. S’il savait... Je lui ai donné les dix dollars qu’une bonne femme m’avait donné quand j’ai fais semblant de pleurer à la station métro du city hall. Je suis parti et je savais que je ne reviendrais jamais voir mon cousin, je l’aimais bien… Je ne pourrais pas même lui écrire, je doute que le postier trouve macadam street...
Je ne savais pas trop où aller, je ne voulais pas revenir en arrière. Je ne savais plus qui j’étais. Je pense parfois au sang de ma mère coulant sur une lame, j’aurai du la tuer… Elle n’est pas morte, j’ai donné l’alerte et je me suis enfui. Je crois qu’elle est en vie, mais elle n’est jamais venue me voir depuis. Je n’ai pas voulu lui écrire, je n’ai pas de famille. J’ai probablement volé son âme avec cette lame. J’ai pensé tant de fois à la magie de ma haine, mais je sais qu’elle n’existe que dans la cruauté de certains de mes actes.
Je suis parti en train et je savais que c’était terminé. Dans un contrôle de ticket, je me suis fait arrêter. C’est lui, c’est l’échappé de l’asile. Quand les flics ont débarqué, j’ai demandé à aller aux toilettes. J’ai brisé le miroir et je me suis tranché les avant bras. J’ai éclaté de rire et puis ce fut le vide total.
Je pensais à ma sœur, cette si petite fille sur son tricycle. Quand je pense à ce bord de route devant notre maison et ce camion qui est passé… Le tricycle a disparu. Je crois que ce garçon est resté là bas pour l’éternité. Planté devant la palissade de sa jolie maison un après midi d’été. Il continue à fixer la route surveillé où sa sœur jouait. Il y a ce sang qui glisse sur l’asphalte et qui doucement arrive à ses pieds… Le garçon se noie, il disparaît, mais il reste là. Je pense à ce garçon parfois et à son corps qui est allé à l’école après avoir mis la sonnette de son vélo sur la tombe d’une fillette. Il a eut des bonnes notes et puis il a réalisé qu’il était encore au bord de la route et cela même s’il avait déménagé. Il ne vivait plus que chez maman, car papa buvait beaucoup trop. Il réalisa plus tard qu’il était juste au bord de cette maudite route. Moi je me suis retrouvé chez cette femme, elle se prenait pour ma mère et m’appelait Chéri ou Hippolyte. Plus tard ; elle m’a interné plusieurs mois après que j’au tenté d’aller m’installer chez les voisins en prétendant avoir le cancer et être un cousin éloigné dont la maison familiale avait brulée. Elle disait que j’étais fou d’inventer de telles histoires, elle avait honte de moi, son fils bizarre et violent. J’ai menacé de bruler sa maison pour faire de mon histoire la réalité, j’ai vu la peur dans ses yeux et je n’étais qu’un étranger. Quand elle m’a repris avec elle, j’ai voulu la tuer et trouver ma vraie famille à laquelle elle m’avait dérobée.
J’aurai pu devenir n’importe qui, mais j’étais voué à l’échec. Pourquoi ? Je l’ignorai, j’étais parfait à chaque fois. Ce n’était pas la bonne famille… J’aurai pu terminer ma vie en prison, j’aurais pu me servir de mon intelligence pour devenir quelqu’un d‘horrible, j’essaie d’être cette personne parfaite que tout le monde refuse. Je n’ai pas besoin de richesses, la poudre aux yeux me suffit et le confort qui s’en suit c’est ce que j’aime. Le bonheur d’être aimé, d’être lié d’une telle force que rien ne pourra défaire cet attachement. Pourquoi est-ce qu’ils me laissent toujours devant cette route au bout de la route ? Attiré par les lumières éphémères, j’ai trouvé des foyers qui n’étaient finalement pas mien. J’y avais cru de toutes mes forces et je n’avais pas été préparé à échouer de la sorte.
J'avais voulu abandonner.Quand je me suis allongé au milieu de la route, personne n’est jamais passé.
Street Deathdefying, j’y reviendrais un jour.Je me suis réveillé à l’hôpital général. J’étais sanglé au lit. L’on ne voulait pas me perdre une seconde fois. J’ai eu peur. Les perfusions, les médicaments, la cure d’antibio, tout ça… C’était terrifiant. Les femmes en blouses blanches, elles avaient l’air peiné. L’on me disait que c’était une bêtise, que je ne devrais plus me trancher les veines. Je voulais m’endormir sur Street Deathdefying. J’étais détaché pour manger, pour faire ma toilette et aller pisser. J’ai promis de ne pas m’enfuir, j’ai joué au débile et l’on m’a fait confiance. Je me promenais avec du clamoxyl en flacon au dessus de ma tête. Mon pied à perfusion grinçait, mais j’avais le droit de faire le tour des couloirs avec une aide-soignante. J’ai repéré l’ascendeur. J’ai eu une voisine de chambre, une femme qui venait de se faire opérer de la hanche, elle avait Alzheimer. Elle était venu voir un vieil ami à Sydney, elle disait qu’elle allait pouvoir revivre à Willow Lane, dans un nouveau quartier une maison adaptée lui était destinée.
Miranda Gallen-Kallela.« — Les bilans sont bons. Plus d’infection. Plus de risque de décompensation respiratoire. Hier, j’ai retiré les fils, alors tu n’as plus aucune raison de rester ici. Demain tu seras transféré au centre psychiatrique. »
Il était tant pour moi de m’évader.Encore.
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J’ai couru comme un fou. Je n’ai pas prit le train. Un clodo m’a donné des fringues en échange de ma drogue, j’avais piqué une plaquette de médicament dans le tiroir du chariot de l’infirmière le temps qu’elle tourne le dos. Quelle gourde, mais elle était mignonne. Le chauffeur de bus m’a laissé grimper, j’ai pu quitter la ville. Pouvais-je respirer à nouveau ? J’en étais au même point. Je ne savais pas où aller.
Puis, j’ai pensé à Willow Lane. Ce qu’avait dit la grand-mère semblait fabuleux.
J’espérais qu’elle y serait vraiment.
Toc – toc – toc.
« — Bonjour, vous vous souvenez de moi ? »
Elle plisse les yeux. Je transpire.
« — Frank ?
— Euh… Ouais, ouais c’est Frank.
— Ô ! Mais entre mon petit ! Entres… »
Frank c’est son fils. Aujourd’hui, il a plus de quarante ans, mais elle ne s’en souvient pas. Apparemment je lui ressemble. Mamie a complètement disjoncté. Elle ne se souvient jamais de ce qu’elle a fait ou non, elle avait beaucoup baissé depuis la dernière fois… Depuis deux mois. Je reste près d’elle, j’évite de sortir. J’essaye de faire en sorte que l’on m’oublie. Elle me demande d’aller à la fac, j’ai choisi une filière au pif. Evidement, j’ai du lui demander de l’argent de poche, elle a râlé mais après elle avait déjà oublié. Alors j’ai demandé environ quatre fois mon argent de poche, j’ai pu me faire des faux papiers et maintenant qu’est-ce que je fais ? Je ne vais quand même pas rester tout ma vie ici, à veiller sur cette grand-mère ? Peut-être il y avait-il une autre gentille petite famille dans le quartier ?
Une famille où je pourrais être choyé et tout recommencer…
Je sais que je trouverai un jour la famille que je mérite.
Je suis prêt entrer en scène, prêt à jouer à l’extrême… Avec toute la sincérité de mon cœur, alors que l'on cesse enfin de me traiter de menteur.