Aisling Alexandria Wilbur
Je suis un : [X] personnage inventé [ ] scénario
Toi derrière l'écran
Ton pseudo/prénom : Team Licorne
Ton âge : 30 ans (à la fin du mois)
Comment t'es arrivé là ? Via un partenariat
Que penses-tu du forum ? Je sens que je vais m'y plaire
Présence : Autant que possible
Un truc à dire ? Cool RastaInformations :
Nom de famille : Wilbur -
Prénom(s) : Aisling Alexandria -
Lieu de naissance : Gold Coast -
Nationalité : Australienne -
Date de naissance : 21/06/1991 -
Âge : 25 ans -
Orientation sexuelle : Homosexuelle -
Statut civil : Célibataire au cœur pris -
Métier : Anesthésiste -
Groupe : Blueberries -
Date d'arrivée dans le quartier : 21/06/2016
Avatar utilisé : Alycia Debnam-Carey
Caractère/Physique :
Que dire sur Aisling ? Au premier regard, elle paraît tout frêle et sans vraiment de caractère. Mais c'est une enveloppe corporelle totalement fausse. Effectivement, elle est plutôt mince avec un visage plutôt angélique, qui pourrait sous-entendre qu'elle se laisse faire. Pourtant, elle a une grande gueule et ne se laisse pas marcher sur les pieds. En plus d'être très têtue, elle est rancunière donc faites gaffe à vos fesses. Surtout qu'elle sait manier les seringues et donc les aiguilles. Et ses 1,60m l'aident plutôt bien parce qu'elle sait se faufiler un peu partout. Elle est très franche et n'as pas sa langue dans sa poche. Et secrète comme elle est, très peu de personne la connaissent réellement. Quand on y pense, si on s'arrête ici, Aisling ne semble pas commode.
Mais ….
Mais ce n'est qu'un premier regard. La première impression. Et comme on dit, « la première impression n'est jamais la bonne ». A côté de ça, Aisling est quelqu'un digne de confiance et qui sait garder un secret. D'ailleurs, elle en connaît quelques-uns depuis quelques années et ça n'a jamais fuité de son côté. Bref. Elle aime la vie, même si cette dernière ne lui a pas rendu (à part depuis sept ans). Elle est sociable, certes, mais ce n'est pas elle qui fera le premier pas (pas folle, la guêpe). Elle préfère observer les gens avant de faire quoi que ce soit et comme cela dure toujours une plombe avec elle, c'est les autres qui viennent la voir. Dès qu'elle connaît bien la personne, elle peut être très tactile et la prendre facilement dans ses bras. C'est une bisounours en fait. Elle adore manger mais fait beaucoup de sport à côté. C'est son leitmotiv. Course, natation et basket en particulier. Au sinon, elle s'investit énormément dans des associations de quartiers. Elle sait qu'être entouré peut faire du bien et être écouté peut avoir des effets positifs. Elle en sait quelque chose.
Histoire :
«
Aisling Alexandria Wilbur, viens ici tout de suite » Tu descends doucement les marches de l'escalier, tout en te demandant ce qu'il pouvait bien se passer pour que ta mère soit dans un état aussi énervé. «
Mais qu'est-ce que c'est que ces notes ? Tu peux me le dire ? » te demanda-t-elle, alors que tu arrivais à peine à la dernière marche. Tes yeux valsaient entre ta mère et cette feuille qui devait être ton bulletin scolaire. Tu savais que ta moyenne n'était pas excellente et tu t'étais bien gardée de le dire en sortant du conseil de classe l'autre jour. «
Tu vas me faire un plaisir de remonter tout ça, Asling » Tu ne bronches pas un mot parce que tout ce que dit ta mère te passe un peu au-dessus. Ces derniers temps, tu as du mal avec elle. Elle n'assume pas ta maladie alors qu'elle fait partie de toi depuis huit ans.
Une leucémie.
Diagnostiquée alors que tu avais six ans, ton monde s'est effondré d'un coup. Celui de tes parents aussi. Pourtant, tu n'es pas restée abattue longtemps, comprenant, du haut de ton si petit âge, qu'il fallait se battre le plus possible contre cette maladie. C'est sûrement là que la cassure s'est fait avec ta mère. Elle n'a jamais réussi à se remettre de cette annonce et a tout fait pour s'éloigner de tout ça. Ton père a géré tout le côté médical tandis que ta mère ne prenait que les bons moments. Elle t'aime, c'est sur, mais elle ne fait aucun effort pour t'aider à aller mieux. C'est pour ça qu'aujourd'hui, tu n'écoutes plus vraiment ce qu'elle te dit. Parce que tu as envie qu'elle s'implique dans ton combat journalier face à cette leucémie qui te tue à petit feu. Qu'elle te prouve qu'elle t'aime aussi fort que ton père.
Ton père.
Il a toujours été là, quittant une réunion importante avec ses collègues pour venir te chercher à l'école au moindre signe de faiblesse dû à la maladie. Pendant tes hospitalisations, il pouvait passer des nuits entières à tes côtés. Même à la maison. Vous avez développé une relation fusionnelle et tu ne pourrais pas passer une seule journée sans le voir. Son sourire, ses regards te remontent le moral en un rien de temps. Tu regardes de nouveau ta mère, semblant s'énerver encore plus qu'elle ne le pourrait. Mais tu n'écoutes pas. Tout ce qu'elle peut te dire glisse sur toi. Ce trimestre a été difficile niveau santé et tout ce qu'elle retient, c'est un bulletin scolaire plus mauvais que les autres ? Cela te fait doucement rire. Si seulement elle se rendait compte de ce que tu supportes chaque jour, elle réfléchirait à deux fois avant de t'enquiquiner avec ça. Quatorze ans et la cassure ne s'est jamais refermée. Tu l'aimes ta mère, ça ne pourrait pas être autrement mais tu ne comprends toujours pas pourquoi elle n'est pas aussi présente que ton père. Tu es leur seul enfant pourtant.
- Aisling -
«
J'ai une très bonne nouvelle ». Le médecin sourit mais tu t'attends au pire. Tu t'es toujours attendue au pire. Même si tu as combattu la maladie de toutes tes forces, tu as toujours eu peur que cela ne serve à rien. «
Vous êtes guérie ». Guérie ? Sérieusement. Après toutes ses années de galère, il n'y a plus rien. Tu n'y crois pas mais les résultats sont là, preuve à l'appui. Rémission, c'est le mot adéquat à la situation. Tu fermes les yeux à l'idée de vivre comme tout le monde. De pouvoir enfin profiter de cette vie qui t'était donnée il y a dix-huit ans.
Après cette nouvelle, tu t'es sentie libérée. Tu as donc pris ton courage à deux mains et tu l'as annoncé. Ton homosexualité. «
Tu souhaites ma mort, c'est ça ? » a demandé ta mère. Le choc. Pourquoi continue-t-elle à être comme ça ? «
Je vais finir par le vouloir ». Les mots sont sortis de nul part et tu te demandes pourquoi. Mais que cela faisait du bien de lui balancer ça à la figure. Depuis toutes ces années où tu t'en aies pris plein la tête, tout ça parce que tu étais malade, tu allais pas rater l'occasion de lui rappeler qu'elle était censé s'occuper de toi. Tu lèves les yeux au ciel. Elle ne comprendrait jamais ce que c'est d'aimer réellement. Parce que toi, du haut de tes dix-huit, tu sais ce que c'est. Tu l'as bien compris. Ton père te l'as prouvé bien plus d'une fois. Et puis, il y a Sasha, la jolie blonde parmi tous ses étudiants de première année de fac de médecine. Vous faisiez pas la même spécialité mais vous aviez de temps à autre les mêmes cours. Et tu n'attendais que ça. D'avoir le même cours qu'elle.
- Aisling -
Actuellement, tu as fini tes études d'infirmière anesthésiste. Sept ans d'études pour finir à travailler sur des chirurgies plus ou moins graves. Pourquoi avoir choisi ce métier ? Toi-même, tu ne le sais pas trop mais tu l'aimes à un point qui dépasse l'entendement. Et puis, si c'est pour te retrouver dans le même hôpital que Sasha alors qu'elle y est externe, que demander de plus franchement ? Rien. Tu espères juste qu'un jour, elle comprendra que tu es là et que tu ne la laisseras jamais tombée. Pas comme son co****d de petit copain. Mais tu ne peux pas intervenir, tu ne la connais pas tant que ça et il ne fait rien de trop préjudiciable. Mais quoiqu'il arrive, tu seras là quand elle sera prête à accepter le fait que vous êtes faites l'une pour l'autre. Tu en es convaincue.
Sept ans que tu es à Brisbane. D'abord, pour les études puis maintenant, tu entames ta vie professionnelle. Et tu t'y sens plutôt bien. Tes parents ont divorcé à ta rémission, ton père pensant qu'il était plus préférable qu'ils soient tous les deux là pour toi alors que tu étais malade. A ton dernier rendez-vous médical, il a décidé de tout lâché pour que tu puisses vivre enfin ta vie. Il est venu vivre ici, gardant un œil sur toi. D'ailleurs, c'est lui qui t'a pris ce logement à Willow Lane. On pourrait même qu'il te l'a acheté. Comme un cadeau pour avoir fini major de promotion et décroché ton diplôme. Tu ne sais pas comment le remercier. Il aurait pu utiliser cet argent pour lui mais il a préféré se louer un petit appartement.
Dans cette maison grandiose, tu y vis seule, bien que tu aurais voulu que ton père ne vienne aussi. Mais il ne voulait pas empiéter sur ta vie. Tu lui en es reconnaissante mais tu aurais adoré l'avoir avec toi. Cela n'empêche pas de le voir venir plusieurs fois par mois, passer des soirées père/fille comme tu les aimes. Enfin, tu y vivais seule puisque deux personnes ont squatté les lieux: Sasha - LA Sasha - et une amie à elle, elle aussi externe à l'hôpital. Trois filles dans une grande maison comme ça. On verra ce que ça donnera.